Bruno Irles réagit aux critiques sur le manque d’équité : « Ils ne savent pas ce que l’on a traversé » | OneFootball

« Si ça m’énerve ? Non, ça ne m’énerve pas. Vous savez, la jalousie, je l’ai connue. Je l’ai beaucoup connue à l’AS Monaco. Quand on était derniers, on ne gênait personne, et quand on arrivait à la première ou à la deuxième place, ‘ah mais finalement il y a un paradis fiscal, ils ont des avantages’. Pfff… ça, je le sais, des râleurs il y en aura toujours. Ça c’est le premier aspect »

« C’est que tous ceux qui râlent ne nous connaissent pas. Quand on connait nos difficultés, les difficultés qu’on a eues pour faire une équipe, pour recruter une équipe, pour s’entrainer… Si on connait ça, on ne parle pas, on ne dit pas ‘les avantages, le budget énorme’. Quand on connait les choses, ce n’est pas le budget qui est énorme, c’est la masse salariale. La plupart de ces équipes ont quasiment la même que nous. Effectivement, nous, il y a un budget important, il y a eu un plan social… Je ne rentre pas dans ce détail parce que c’est l’aspect sportif qui compte, mais encore une fois ils ne savent pas ce que l’on a traversé. Vous voyez le quotidien, les difficultés qu’on a pour gagner des matches, on ne nous offre pas grand-chose… On ne nous donne pas de match, c’est toujours dans la difficulté. Donc les gens qui savent ne parlent pas comme ça ».

« Le dernier point, c’est que j’en ai croisés beaucoup qui étaient ravis de jouer au Matmut devant 10000 personnes, alors qu’ils ne sont qu’en National 2. Et je pense que ceux qui voient du positif à jouer contre les Girondins de Bordeaux, et peut-être encore l’année prochaine, si on n’arrive pas à monter, je pense que ceux-là sont dans le vrai ».

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