Bruno Irles : « Si je fais ce métier, c’est parce que j’aime cette pression. Là, le danger, c’est de penser que ça va être plus facile » | OneFootball

« La pression, je l’ai depuis la première journée. Dans mon métier, la pression je l’ai toujours parce que je suis quelqu’un d’exigeant, et parce que je suis quelqu’un d’ambitieux. Même lors de la première journée, où on arrivait après trois jours d’entrainement avec des joueurs qui ne se connaissaient pas, contre une équipe qui se connaissait largement, j’avais la pression d’aller chercher un point. La pression, je l’ai depuis le début de l’année, et je l’aurai pendant toute ma carrière, et j’aime ça. Si je fais ce métier, c’est parce que j’aime cette pression ».

« Le fait qu’on passe à la première place du classement, le danger pour l’entraineur que je suis, c’est… Je connais ces situations, je les ai vécues en tant que joueur, en tant que coach. Le danger, c’est de penser que ça va être plus facile. Mon travail est de redoubler d’exigence avec mes joueurs, pour que les joueurs se rendent compte que je ne vais jamais les lâcher. Ici, ce n’est que la première place, la deuxième ne sert à rien. Tant que la première place ne sera pas acquise, je ne vais pas les lâcher. Que ce soit à l’entrainement, en dehors dans leur vie… On a un objectif, et ce danger je le connais. Ce n’est pas une pression. Quand on voit les difficultés à venir ici, qu’on a eu à monter ce groupe, à performer, à aller chercher des points… Il y a un mois, il y en a beaucoup qui nous disaient morts après notre défaite contre Locminé… J’y ai toujours cru. Maintenant, je sais aussi que rien n’est fait ».

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