Défaite, inefficacité, arbitrage, ambitions… Le regard de Will Still après RC Lens-Toulouse | OneFootball

Le RC Lens a dû s’incliner 1-0 face à Toulouse ce dimanche à Bollaert (16e journée de Ligue 1), dans un match qu’il a longtemps dominé de façon stérile avant de se retrouver à 10 contre 11 et de vivre une dernière demi-heure houleuse. Will Still livre son regard sur une après-midi animée.

Lensois.com : Will Still, que vous êtes-vous dit avec l’arbitre Hakim Ben El Hadj à l’issue de la rencontre ? Je voulais une explication sur le fait qu’on a joué 3 minutes d’arrêts de jeu sur les 8 minutes annoncées. L’arbitre ne m’a pas répondu. Il m’a dit : « Je ne vous parle pas ».

C’est une incompréhension qui vaut pour l’ensemble du match ? C’est ce que je dis depuis un petit moment, c’est dommage pour le foot français. Je ne vais pas m’étendre sur le sujet. On en a assez discuté, c’est quelque chose que je ne contrôle pas. Sincèrement je ne suis même pas énervé. On peut débattre des heures de ces sujets. S’il y a rouge là, est ce qu’il y est sur d’autres matches ou sur une autre action ? Tout le monde aura des avis différents, cela ne sert à rien. Mais il faut parler, communiquer. Il n’y a pas de souci à faire des erreurs ou ne pas être d’accord, mais au moins, communiquons, et ce n’est pas le cas.

« Je serais le premier à faire signer des joueurs à 25-30 millions d’euros, mais il y a une réalité financière »

Au-delà de l’arbitrage, il n’y a eu qu’un tir cadré sur 14, beaucoup d’amorces d’occasions sans que cela ne se concrétise… Le match d’aujourd’hui illustre parfaitement notre première partie de saison. Tu es très bon mais tu ne marques pas sur tes temps forts, sur les coups de pied arrêtés, et tu t’exposes à ce genre de probabilité. Je suis dans l’ensemble très content de la prestation générale, on a dominé la première mi-temps et on est très bon en seconde période jusqu’au rouge. Après, le match s’est un peu débridé. Maintenant, je serais le premier à faire signer des joueurs à 25-30 millions d’euros, mais il y a une réalité financière à Lens et en France. Je vais me concentrer sur ce que je peux contrôler.

D’un côté le club doit vendre, n’a pas de gros moyens pour recruter et de l’autre votre direction répète que l’objectif est d’être européen. N’y a-t-il pas un écart entre ce qui est demandé et ce qui est faisable au final alors que le Top 6 parait mieux armé ? Il faut faire face à ce défi là. Le RC Lens a prouvé qu’il pouvait rivaliser malgré ce déficit financier par rapport à d’autres clubs ou des joueurs peut-être moins sexy sur le papier. On va continuer !