« Des merdes », M'Vila pète un plomb sur le fiasco de Caen | OneFootball

Yann M'Vila, l'un des tauliers de Caen qui a vécu une saison cauchemardesque synonyme de relégation, n'a pas mâché ses mots samedi soir après la lourde défaite sur la pelouse de Lorient (0-4).

Après la défaite humiliante de Caen face à Lorient (0-4) samedi, et avec la relégation déjà actée en National, Yann M'Vila a exprimé son ras-le-bol d'une manière frappante et directe. « On ne va pas se mentir, on est à notre place », a-t-il déclaré, sans détour.

Le milieu de terrain, arrivé cet été à Caen après le rachat du club par Kylian Mbappé, n’a pas hésité à appeler un chat un chat : « On a fait une saison chaotique, une saison de merde. » En d'autres termes, pour M'Vila, le fait que Caen termine dernier de Ligue 2 ne surprend personne, et c'est un échec total du groupe. « Un club comme Caen qui arrive dernier de Ligue 2, c’est que les joueurs sont des merdes. »

L’ex-international français a ensuite comparé cette situation à son expérience à Sunderland, où il a lutté pour le maintien en Premier League. « J'ai pu jouer le maintien avec Sunderland, et il y avait 11 joueurs sur le terrain, on a réussi à faire des coups contre Chelsea ou Manchester. Mais là, on n’a pas de détermination. On n’a pas d’envie. »

« Tu descends en National et tu fermes ta gueule ! »

Pour lui, la différence est flagrante : à Sunderland, il y avait une solidarité et une volonté de se battre, ce qui fait cruellement défaut à Caen cette saison. « Quand tu n’as ni le foot, ni la détermination, tu es à ta place, c’est tout. Tu descends en National et tu fermes ta gueule ! », a-t-il ajouté, un cri de désespoir face à une équipe qui semble avoir abandonné la lutte.

Visiblement abattu par la situation, M'Vila a également avoué qu’il ressentait un poids sur ses épaules. « Je vais avoir cette relégation sur la conscience », a-t-il reconnu, avant d’ajouter : « Je n'ai jamais vu ça. » L'ancien milieu international a insisté sur le fait que cette chute en National, la première du club en 41 ans, est un échec qu'il porte en partie sur lui-même et sur ses coéquipiers. « On n’a pas su relever la tête, on n’a pas su réagir », a-t-il déploré, condamnant sans appel la prestation collective.

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