Droits TV : Longoria (OM) découpe tout le monde après le fiasco DAZN ! | OneFootball

La situation des droits TV de Ligue 1 reste plus que jamais tendue et du côté du président de l'OM Pablo Longoria, on a pas retenu ses coups sur la gestion chaotique du dossier. Même en assumant sa responsabilité.

Si l'OM peut respirer un peu mieux en cette fin de saison avec la manne financière de la Ligue des champions qui va oxygéner le budget la saison prochaine, le club olympien doit néanmoins composer avec un contexte qui reste tendu en France. La raison, le dossier des droits TV qui patine sérieusement avec une situation de fiasco pour DAZN, diffuseur actuel.

Ce lundi, lors d'une longue conférence de presse, Pablo Longoria n'a pas mâché ses mots sur le sujet. « Les droits TV ont un impact direct sur l'OM. C'est un échec énorme d'avoir connu quatre diffuseurs depuis que je suis ici en France. Je considère que le mal du foot français c'est le manque de confiance qui nous a éloigné de nos supporters. Ils doivent penser que l'on est des incapables qui vivent dans une tour d'ivoire. Alors ils s'en sont sortis avec le piratage. »

« Les supporters n'ont pas été respectés »

Pour Longoria, l'erreur originelle de DAZN a notamment été le prix de l'abonnement qui a tout simplement dégoûté le consommateur d'entrée. « Comment on pouvait penser qu'ils s'abonneraient à 40 euros par mois avec en plus Bein Sports et éventuellement Canal + à ajouter ? Les supporters n'ont pas été respectés. Je suis responsable dans tout ça mais comment tu peux espérer attirer les supporters sans leur raconter une histoire. Le championnat français est l'un des plus intéressants en Europe mais il est si mal vendu. C'est incompréhensible et c'est une faute collective. »

Dépité de voir la Ligue 1 avec des droits inférieurs au championnat portugais désormais, Longoria estime que dans ce fiasco, une vraie leçon pour la gouvernance, qui le concerne aussi, doit être tirée. « Dans la réforme du championnat, l'un des gros problèmes vient de la gouvernance, d'un groupe de personne, moi le premier, qui ont défendu chacun l'intérêt de leur club sans réfléchir à l'intérêt collectif, de façon très opaque. »

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