OnzeMondial
·28. Dezember 2024
OnzeMondial
·28. Dezember 2024
Le son d’une vie. Le son du moment. Le son de Lamine Yamal, Jérémy Doku et consorts. « Petit Génie » explose les compteurs et les records. Ce tube a permis à Jungeli de passer dans une nouvelle galaxie. Au point de faire danser la planète football. Pour Onze Mondial, l’artiste du 93 détaille sa « mini » carrière de footballeur et raconte son nouveau buzz.
Voici quelques extraits de notre interview de Jungeli. L’intégralité de cet interview de 2 pages est à retrouver dans le magazine n°367 de Onze Mondial disponible en kiosque et sur notre eshop depuis le 10 octobre.
Quel est ton rapport au football ?
J’ai grandi dans le football. En tant que petit garçon, on kiffe généralement le ballon dès petit. Je regardais les matchs à la télé avec mes grands cousins, et petit à petit, je me suis mis à jouer. J’ai joué en club à Tremblay, au niveau départemental. J’ai commencé à 9 ans et arrêté à 13 ans.
Pourquoi as-tu arrêté si tôt ?
C’est archi dur le foot (rires). Quand je rentrais chez moi, j’avais mal partout, j’avais des courbatures. Je n’aimais pas le « après le foot ». Pourtant, je me débrouillais bien, j’étais attaquant. J’étais un joueur rapide avec une bonne vitesse. Mon atout principal, c’était ma vitesse. Mes potes ne voulaient pas que j’arrête le foot, ils voulaient qu’on continue à aller aux entraînements ensemble.
Quel est ton meilleur souvenir de footballeur ?
(Direct) Mon premier but. Je n’avais même pas fait exprès, il pleuvait ce jour-là (rires). Il y avait un peu de vent. Le coach m’avait repositionné dans le couloir droit. J’étais en pleine course, je voulais centrer, et grâce au vent, le ballon a fin dans les filets adverses. Le plus marrant dans tout ça, c’est qu’avant le match, le coach m’avait dit : « Aujourd’hui, tu en mets 5 ». Quand j’ai marqué sans faire exprès, j’ai regardé le coach en mode : « Ça fait déjà 1 » (rires).
Tu jouais avec la meilleure équipe ?
De base, je jouais en B, mais de temps en temps, je montais avec la A. Franchement, j’aimais trop le foot, mais quand je rentrais à la maison, c’était toujours difficile physiquement.
Tu t’es déjà dit : « Je veux réussir dans le foot » ?
Pas du tout, je me suis mis au foot car mon entourage en faisait, mais je n’ai jamais eu d’ambition particulière dans le foot. Même là, de temps en temps, je joue encore avec mes proches. C’est bien de décompresser, surtout quand on enchaîne les shows. Je peux te dire qu’il y a des petits restes.
Quelle est ton équipe préférée ?
Le Real Madrid, c’est la meilleure équipe du monde. Ronaldo est passé par là-bas. Et cette année, ils ont un effectif de fou.
Tu penses quoi de l’attaque Mbappé - Vinicius - Rodrygo - Bellingham ?
Quand le Real Madrid a annoncé la signature de Mbappé, j’ai dit : « Ils sont tellement forts qu’ils vont être limite nuls ». Pour le moment, ils s’en sortent bien avec leur attaque de fou. Je ne suis pas tous les matchs, mais je regarde toujours les résumés.
Pourquoi portes-tu le maillot du PSG sur ton Instagram ?
(Rires) C’est par rapport à Nike. Je regarde aussi le PSG, même si je ne suis pas forcément supporter de ce club. Le PSG m’a trop fait espérer. Depuis la finale de Ligue des Champions perdue face au Bayern, j’ai abandonné.
Quels sont tes joueurs préférés ?
Ronaldinho, Zidane, j’ai d’ailleurs eu la chance de le rencontrer. J’ai même pu jouer avec lui. Je n’ai pas pu lui parler, il était trop demandé, mais j’ai quand même eu ma petite signature. J’ai oublié de citer : Mbappé, Cristiano et Ibrahimovic.
Mbappé a bien fait de signer au Real selon toi ?
Bien sûr, il a réalisé son rêve. Il n’avait plus rien à faire au PSG. Son choix est normal.
Si tu avais été footballeur, quel aurait été ton club de rêve ?
Si j’avais été joueur, j’aurais kiffé jouer au PSG. Comme je suis de Paris et je n’aime pas les déplacements, j’aurais choisi le PSG (rires). Je n’aime pas les grands changements.
Tu te retrouves dans certains joueurs ?
J’aime l’esprit fêtard de Neymar, j’aime la détermination de Mbappé, il n’est pas complexé, peu importe l’âge, il ne se cache pas. Il fait ce qu’il a à faire.
As-tu déjà au stade ?
Je n’ai pas fait beaucoup de stades, mais j’ai déjà été au Parc des Princes pour un PSG - Lille. Je n’aime pas trop bouger, je préfère rester devant ma télé (rires).
Quel est ton meilleur souvenir de supporter ?
La Coupe du Monde 2022. On a vécu la plus belle finale de l’histoire du football : France - Argentine. C’était une dinguerie. J’ai vécu le match du siècle ! Jusqu’à la dernière seconde, il s’est passé des choses. On s’est battu, on n’a rien lâché, on ne peut que sortir la tête haute.
Tu es en contact avec certains joueurs ?
Oui, avec Elye Wahi de Marseille, Johan Bakayoko du PSV, Chancel Mbemba – sa situation est bizarre à Marseille –, Jérémy Doku de Manchester City. On échange souvent, parfois on se rencontre, parfois ils me mentionnent sur les réseaux. C’est top.
Ça fait quoi d’être mentionné par tous les joueurs ?
C’est une dinguerie, je vis le truc à fond, je suis en plein dedans, je n’ai pas assez de recul sur l’ampleur du truc. Quand je vois Doku ou Bakayoko me mentionner, c’est choquant. Ce sont des joueurs connus mondialement. Je pense que Doku met mon son dans le vestiaire aussi. Ce serait marrant qu’il fasse danser Haaland sur mon son (rires). Oh j’ai oublié ! Lamine Yamal fait des vidéos sur mon son sur Tik Tok. Ça fait plaisir. Je suis choqué quand je vois ça. La légende Didier Drogba aussi. Je l’ai croisé à l’aéroport, il était avec sa femme. Ils m’ont dit que leurs enfants écoutaient tous mes sons. Sachant que moi, quand j’étais petit, je le regardais à la télé.
Pourquoi ne pas rendre visite à Doku à Manchester ou à Yamal à Barcelone ?
Pourquoi pas, ce serait pas mal. Ou même les inviter sur un de mes clips. Ce serait lourd.
Que penses-tu de Yamal ?
Il est jeune, mais il met tout le monde d’accord. Il a un énorme talent et il a les épaules pour aller loin.
Quels sont les joueurs actuels qui te font kiffer ?
Yamal et Vinicius.
Es-tu connecté avec des joueurs de l’équipe de France ?
Manu Koné, il vient de connaître sa première sélection.
Qui est, selon toi, le « Petit Génie » du foot ?
Lamine Yamal. Il éclate tout, il connait un début de carrière de fou.
As-tu des références footballistique dans tes sons ?
La première fois que Didier Drogba m’a mentionné sur les réseaux, j’étais en studio. Du coup, dans un couplet, je lui fais un clin d’œil : « Comme Drogba le King de Wembley ».
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.
Live
Live