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·24. September 2024

Girondins. Clément Carpentier : "Peu importe ce que Gérard Lopez dira, le mal est fait"

Artikelbild:Girondins. Clément Carpentier : "Peu importe ce que Gérard Lopez dira, le mal est fait"

Clément Carpentier, journaliste France Bleu Gironde, a livré son analyse de la situation du club et de la gestion "à la sauvette" de Gérard Lopez.

"On aurait pu faire un copier-coller des interviews précédentes"

Clément Carpentier dans Bordeaux Le Mag : "Aujourd'hui, peu importe ce que Gérard Lopez dira, le mal est fait. Il est fait très profondément. Je ne vois pas comment il peut espérer un jour continuer à long terme aux Girondins de Bordeaux.


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Pour la première fois depuis 3 ans, il fait un mea-culpa sur certaines décisions. Je trouve que c'est fait très à la marge. On aurait pu faire un copier-coller des interviews précédentes, car c'est toujours les mêmes arguments : les investisseurs locaux, les contacts avec des investisseurs étrangers. On entend ça au moins depuis deux ans. Son mea-culpa est trop tardif."

"À partir du moment où il cessera de mettre de l'argent, le club sera liquidé"

"Il vend cette tambouille au tribunal de commerce, mais aussi de mettre le minimum syndical sur les comptes du club pour le faire vivre. C'est ça qui lui permet aujourd'hui de rester à la tête du club. C'est de continuer à valider le redressement de judiciaires. À partir du moment où il cessera de mettre de l'argent, le club sera liquidé. Il continue à mettre de l'argent, car les sommes sont moins importantes qu'en Ligue 2. Le tribunal de commerce qui est une instance bordelaise a pour objectif de sauver une société importante de la sphère économique bordelaise. Donc il va tout faire pour aider Gérard Lopez. À un moment, il restera à savoir quel sera le passif financier après le redressement judiciaire. C'est la question centrale."

"La première décision qui aurait dû être prise en 2021 c'est de restructurer le club plutôt que d'accentuer la gabegie financière"

"La principale erreur de Gérard Lopez et de GACP/King Street, la première décision qui aurait dû être prise c'est de restructurer le club plutôt que d'accentuer la gabegie financière. C’est l'erreur de base de Gérard Lopez quand il arrive en 2021. Il aurait dû le redimensionner à la Ligue 1, puis à la Ligue 2. Il ne l'a jamais fait. Aujourd'hui, la restructuration est très violente pour les salariés du club et ça fait mal. Quand vous gérez un club à la sauvette à coup de WhatsApp depuis l'autre bout de la planète, on ne maitrise pas l'aléa sportif. Ce n'est pas une gestion de club au quotidien (...) Le problème c'est qu'il n'y a aucune vision à moyen ou long terme pour travailler sereinement. On est toujours dans l'urgence"

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