Girondins : Gérard Lopez veut rester maître à Bordeaux | OneFootball

Alors que les dossiers de rachat se dévoilent, Oliver Kahn, Bruno Fievet ou encore Alexis Gallice, le propriétaire actuel du club depuis 2021, Gérard Lopez espère encore garder les rênes du FCGB au-delà du redressement judiciaire.

La visite d'Oliver Kahn à Bordeaux ce jeudi et vendredi pour rencontrer Christine Bost, présidente de Bordeaux Métropole, et Pierre Hurmic, le maire de Bordeaux, aura obligé Gérard Lopez par l'intermédiaire de L'Équipe à dévoiler son jeu. Connaitre la volonté de l'homme d'affaires en ce qui concerne le FCGB et son avenir a toujours été compliqué. Lopez ne s'exprime pas ou peu. Ainsi, ses intentions sont dévoilées par la presse.

Gérard Lopez durcit le jeu

Le journaliste Emery Taisne, sans citer dans son article l'actuel actionnaire majoritaire de Boavista, est toujours bien informé quand il s'agit de Gérard Lopez. De fait, il dévoile la volonté de l'homme d'affaires hispanoluxembourgeois alors que la légende du foot allemand, accompagné par un ancien président de l'OM, Jacques-Henri Eyraud, en facilitateur, est venue présenter son projet aux institutionnels bordelais. Ces derniers semblent bien l'accueillir : "C'est un projet de reprise du club qui a l’air sérieux," a déclaré Pierre Hurmic, maire de Bordeaux.

Ainsi, on apprend que, "Contrairement à l'été dernier, Lopez serait disposé à jouer son rôle d'actionnaire majoritaire (...) Plutôt qu'une cession du club, Lopez privilégierait, lui, toujours la quête d'un partenaire économique (...) Son plan, avec l'entraîneur Bruno Irlès et le directeur sportif John Williams, aurait été établi sur cinq ans," indique L'Équipe.

En résumé, Gérard Lopez ne voudrait pas lâcher le gouvernail des Girondins malgré une chute de la Ligue 1 au National 2 en 3 ans. Le club dont le redressement judiciaire se termine le 30 juillet 2025 est toujours plongé dans le flou en ce qui concerne son avenir. Un bras de fer semble s'engager entre Lopez d'un côté et des porteurs de projets accompagnés d'investisseurs de l'autre. Du côté des pouvoirs publics, on aimerait un propriétaire du club qui soit aussi propriétaire du stade. Cela aurait aussi l'avantage pour le club d'avoir son propre stade et un actif.

Alexis Gallice présent

Un autre dossier de rachat porté par Alexis Gallice, soutenu par un fonds d'investissement anglais, est aussi intéressé par le stade et le club selon nos informations, tout comme Oliver Kahn et ses partenaires. Le fils de l'ancien bordelais Jean Gallice, sans faire de bruit, a un marqué un fort intérêt sur ce dossier.

Le 15 avril prochain, le club devra remettre son plan de restructuration de la dette au tribunal de commerce qui devra le valider après 45 jours de délai incompressible. Cela laisse du temps à toutes les parties pour affiner leurs stratégies. Le feuilleton de l’été démarre un peu plus tôt cette année avec un rôle central du tribunal de commerce de Bordeaux dont on observera les décisions avec attention.

N.P

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