Girondins. Samuel Vaslin : “Les sièges vides parlent à la place de tout le monde” | OneFootball

Journaliste et supporter des Girondins de Bordeaux, Samuel Vaslin est revenu sur la faible affluence lors du match face à Granville (4000 personnes environ), comme lors du match précédent face à La Roche VF. Il explique dans le Talk sur WebGirondins que ce n’est pas une surprise au vu de ce que propose le club sportivement et institutionnellement. Découvrez son analyse.

Écoutez ses propos ou lisez-les :

“Ce n’est pas anormal que les gens préfèrent rester chez eux”

Samuel Vaslin dans le Talk sur WebGirondins : “Le deuxième enseignement, c'est comme un symbole, le stade qui se vide. On ne jettera pas la pierre à ceux qui ne viennent pas. À partir du moment où on a une équipe qui ne produit aucun spectacle, qui ne progresse pas et qui s'enfonce d'année en année, ce n'est pas anormal que les gens préfèrent regarder le match chez eux, voire peut-être faire autre chose de leur samedi. C'est une équipe qui ne stimule pas et qui ne déplace pas les foules.”

“On voit une équipe en bout de course”

“Ce qui peut être inquiétant pour l'an prochain, c'est qu'on a vu une équipe cette année qui a tenté la mission montée et qui l'a ratée. On voit une équipe qui est en échec, en bout de course. Le club refait les mêmes erreurs, on sait qu'une partie de l'effectif ne sera pas là, on peut, même si les doutes se dissipent, avoir des doutes sur la présence d'Irlès aussi. Il y a une logique à ce que les gens ne viennent pas.”

“Sportivement et institutionnellement, ce club est moins intéressant”

“On n'en est plus à compter qui est là au stade, ou savoir qui est un bon ou mauvais supporter. On le voit, le stade parle. Les sièges vides parlent à la place de tout le monde. On est face à une situation qui nous montre tout simplement que, sportivement et institutionnellement, ce club est de moins en moins intéressant par ses résultats et par les erreurs qu'il répète.”

“Saluer les supporters qui ont été une des forces de Bordeaux”

“Et on ne souhaite qu'une chose, c'est que ce ne soit pas le cas, qu'il y ait enfin le sursaut, un changement. Déjà, la Ligue 2 c'était compliqué, la N2 aussi, mais, en plus y rester, finir quatrième au maximum. À un moment donné, il va y avoir une lassitude. Et peut-être que l'an prochain, on sera peut-être plus proche du nombre de places qui a été vendu contre Granville que contre Saint-Malo. Et ce serait dommage, parce qu'il faut saluer tous ceux qui, toute la saison, ont mis une ambiance de dingue en National 2. Ça a été une des forces de Bordeaux, peut-être une de ses meilleures armes.”

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