« Il va falloir être bons, investis, généreux » : Benoît Tavenot s’exprime avant SC Bastia – FC Martigues | OneFootball

Inconstant mais assez peu en danger de relégation et encore assez loin des places de Play-offs (5 points), le SC Bastia est l’un des clubs de Ligue 2 qui se dirigeront peut-être vers une fin de saison sans trop d’enjeux. Cela ne signifie par qu’il doit se relâcher, bien au contraire, et la réception de Martigues doit être l’occasion pour les hommes de Benoît Tavenot de se relancer après une vraie désillusion à Troyes (2-0). En conférence de presse, le coach a rappelé que la « prestation indigente » de la semaine dernière devait être effacée au plus vite avec un succès contre le promu martégal. Un match qui ressemble à l’une des dernières chances d’accrocher le top 5.

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« On a préparé ce match très sérieusement. Sur la dynamique des derniers matchs, Martigues est l’une des meilleures équipe du championnat ! Ils jouent leur survie à tous les matchs, il va falloir être bons demain. c. C’est ce qui nous a manqué, la générosité, la semaine dernière… »

« Martigues, c’est un match à gagner. Le changement d’entraîneur a pu les aider, mais il y a aussi le fait qu’ils jouent maintenant à Martigues. Il faut leur rendre hommage, ils sont encore en vie et sur une bonne dynamique sur le début de l’année civile. Elle ne se pose plus de questions. À nous d’être vigilants, il faudra répondre présents demain soir. »

Bastia doit-il s’inspirer de la méthode dunkerquoise pour progresser en Ligue 2 ?

« L’équilibre (entre expérience et jeunesse) doit être trouvé. Pour moi, Dunkerque fait une saison exceptionnelle. Mais aujourd’hui, quel joueur à Dunkerque pourrait exister en Ligue 1 (en cas de montée) ? J’en vois peu. Quel joueur du Sporting pourra, à terme, exister en Ligue 1 ? Quand je dis à terme, je parle de deux ou trois ans. J’en vois un peu plus… Maintenant, Dunkerque est en demi-finale de la Coupe de France et 3e de Ligue 2 en pratiquant un très beau football. Félicitations à eux. Nous, on a aussi besoin de créer des actifs (et de vendre des joueurs, NDLR.). Il ne faut pas que ça bien sûr. Et je pense qu’en interne, on avait ce qu’il fallait en expérience pour exister à ce niveau-là. »

Photo Kevin Guizol/Icon Sport