« J’espère que ça va être un mauvais souvenir pour le LOSC » lâche Serhou Guirassy (Dortmund) | OneFootball

Assez discret au match aller, Serhou Guirassy espère fêter dignement son retour en France et, par la même occasion, ses retrouvailles avec le LOSC, ce mercredi (18h45) à l’occasion du huitième de finale retour de Ligue des Champions.

Serhou Guirassy veut prendre « sa revanche »

Le meilleur buteur de la Ligue des Champions (10 buts, NDLR) n’y va pas par quatre chemins, « une grande partie de la saison de Dortmund se joue » face au LOSC. « En championnat, on n’est pas très bien, même si rien n’est joué. Il reste neuf matchs, 27 points à prendre, rappelle Serhou Guirassy, auprès de l’Equipe. Concernant ce match contre Lille, quand tu fais une finale de Ligue des champions l’année précédente, tu ne peux pas t’arrêter à ce stade de la compétition. L’objectif est clair pour moi, pour le coach et pour mes coéquipiers : c’est venir ici et gagner le match.«

Reste à savoir si Dortmund est dans les dispositions suffisantes pour franchir l’obstacle représenté par le LOSC, alors que la crise couve en interne selon la presse allemande. « Le coach nous a parlé dimanche après la défaite à Augsbourg. C’est un échange tout à fait normal entre entraîneur et joueurs. Je pense que c’était important de remettre l’église au milieu du village, affirme l’attaquant du BVB. Personnellement, c’est un discours qui m’a servi, et je pense que ça a servi à tous les joueurs, parce qu’il y a un match capital contre Lille. On a fait une performance calamiteuse, donc les mots du coach ont été très justes. Il a dit les vérités qu’il fallait dire. L’ambiance est bonne.«

En outre, Serhou Guirassy dispose d’une motivation toute naturelle avant de retrouver le LOSC, un club avec lequel il n’a pas réussi lors de la saison 2015/2016. « Ça fait vraiment un bail et je suis content de revenir ici. J’espère que ça va être un mauvais souvenir pour Lille, assène-t-il. J’avais 18 ans avec Hervé Renard, c’était un saut dans le grand bain. Avec du recul, c’est plus facile de parler. J’étais encore très jeune, je n’étais pas prêt pour le haut niveau et surtout, il n’y avait pas de temps à perdre ici (…)  Le club était dans une phase compliquée. Tout ça m’a servi et m’a aidé à être le joueur que je suis aujourd’hui. »

Crédits photo : Carlos Silva/Icon Sport