Olympique-et-Lyonnais
·4. Februar 2025
Olympique-et-Lyonnais
·4. Februar 2025
On pouvait se douter après le match entre l'OM et l'OL dimanche (3-2), que cette action ferait partir du retour de la Direction de l'arbitrage de la Fédération. Comme elle le fait le mardi suivant les week-ends de Ligue 1, cette commission revient sur les situations marquantes et portant parfois au débat.
Pour l'affiche entre Marseillais et Lyonnais, celle qui ressort est forcément le penalty obtenu par les Rhodaniens un peu après la 70e minute de jeu. Suite à un corner, Nicolas Tagliafico tente de reprendre acrobatiquement le ballon. Sa reprise est contrée par Adrien Rabiot, d'abord par sa cuisse, puis par son coude.
Après visionnage de la Var, Jérôme Brisard, l'officiel pour ce choc, siffle faute, et donne l'occasion à Alexandre Lacazette d'égaliser. Ce que le capitaine ne manquera pas de faire en trompant Geronimo Rulli.
Afin de justifier cette interprétation, l'organisme fédéral indique que le milieu phocéen a "ses deux bras en l’air, coudes fléchis et symétriques, dans une position qui augmente artificiellement la surface couverte par le corps." Une position "non naturelle" qui accentue le risque de toucher la balle de la main.
De plus, le "fait que le ballon ait d'abord touché une autre partie du corps du défenseur avant d'être dévié par le bras n'est pas un élément suffisant pour ne pas siffler pénalty." Ce critère n'est d'ailleurs pas inscrit dans les lois du jeu. La décision de monsieur Brisard est donc bonne, mais cela n'a pas empêché l'OM de l'emporter en fin de rencontre.
L'analyse complète de la Direction de l'arbitrage :
"Le défenseur marseillais se positionne face à l’attaquant avec ses deux bras en l’air, coudes fléchis et symétriques, dans une position qui augmente artificiellement la surface couverte par le corps. Cette position non naturelle des bras est imprudente et caractérise une prise de risque pour un joueur souhaitant contrer le ballon. Par ailleurs, le fait que le ballon ait d'abord touché une autre partie du corps du défenseur avant d'être dévié par le bras n'est pas un élément suffisant pour ne pas siffler pénalty. D'ailleurs, la Direction de l’arbitrage rappelle que ce critère ne figure pas dans les lois du jeu. Le visionnage en bord de terrain était bien attendu, à l'instar de la modification de la décision initiale, afin d’accorder le pénalty, sans sanction disciplinaire."