Le Journal du Real
·18. März 2025
L’Arabie saoudite rêve de Vinicius Jr, mais à quel prix ?

Le Journal du Real
·18. März 2025
Depuis plusieurs saisons, l’Arabie saoudite intensifie ses efforts sur le marché des transferts, dans le but de pouvoir se mesurer aux plus grandes ligues européennes. Cristiano Ronaldo, Neymar, Benzema, Mahrez… Autant de personnalités qui ont aidé à solidifier sa renommée. Cependant, l’étape suivante paraît plus audacieuse : séduire des talents en pleine progression.
Et qui pourrait mieux représenter cette nouvelle époque que Vinicius Jr ? L’ailier du Real Madrid, actuellement à son apogée, représente un rêve pour de nombreux clubs, et la Saudi Pro League exprime ouvertement son admiration. « On aimerait que Vinicius vienne, mais les chiffres qui circulent sont exagérés », concède Mohammed Basrawi, le directeur marketing de la SPL, auprès de Marca. Avec une clause libératoire fixée à un milliard d’euros et un salaire supposé de 250 millions par an, le transfert de l’attaquant brésilien semblerait relever de la science-fiction. « Notre argent est investi dans la valorisation de la ligue en général, pas seulement dans un joueur » précise-t-il, suggérant que l’économie du football saoudien progresse rapidement.
Si la Saudi Pro League continue de croître en recrutant des joueurs célèbres, il est encore difficile d’imager une star du Real Madrid être transférée à Riyad à son apogée. L’environnement madrilène fournit à Vinicius bien plus qu’un simple contexte sportif : prestige, compétitivité et la promesse de marquer l’histoire du club.
Basrawi tempère d’ailleurs les rumeurs. « Les grandes stars viendront avec le temps, nous ne pouvons pas forcer les choses. » Une déclaration qui illustre la stratégie saoudienne : établir une ligue compétitive sur le long terme, sans tenter de rivaliser directement avec l’Europe. Une méthode qui évoque celle de la MLS avant l’arrivée de Messi, ou celle de la Chinese Super League avant sa décadence.
En attendant, le Real Madrid peut être serein : Vinicius Jr paraît plus que jamais attaché à la Casa Blanca. Mais le royaume du Moyen-Orient n’a pas dit son dernier mot, tant s’en faut.