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·5. Mai 2025

L’OL trahi par son inefficacité contre Lens

Artikelbild:L’OL trahi par son inefficacité contre Lens

Dominateur avec près de 70% de possession de balle, l’OL a pourtant eu toutes les peines du monde à se montrer dangereux contre Lens (1-2). Dans le besoin de gagner et de marquer beaucoup de but, les Lyonnais ont été trahis par leur inefficacité offensive.

"Ce match, on le rejoue neuf fois, on le gagne neuf fois". Après la rencontre contre le RC Lens, Moussa Niakhaté n’a pas manqué de souligner la domination de l’OL pendant 90 minutes. Manque de pot, il a fallu que le jour où rien ne tourne en faveur des Lyonnais tombe en ce dimanche pluvieux à Décines et donc au pire des moments. Mis sous pression par les victoires de Nice, Strasbourg et Monaco, l’OL n’avait pas d’autre choix que de gagner à la maison avant d’aller se frotter au club monégasque samedi prochain pour un semblant de finale.

Ce ne sera pas vraiment le cas dans cinq jours après ce revers (1-2) contre les Sang et Or qui met un (très) gros coup de frein aux espoirs de Ligue des champions. Avec trois points de retard sur la quatrième place à deux journées de la fin, mais surtout trois équipes à dépasser, il faudrait un miracle pour une première participation à la C1 depuis 2020. Et sur ce point, l’OL ne peut s’en prendre qu’à lui-même.


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"On s'est compliqué la vie à vouloir trop être dans le plaisir"

Après la rencontre, Jorge Maciel a eu beau estimé que Lens "était venu pour ne pas jouer et qu’on a l’impression d’avoir été trahi", cela ne doit pas masquer les manques lyonnais apparus dimanche en fin d’après-midi. Oui, Will Still avait clairement mis en place une stratégie qui allait faire de son équipe un bloc défensif. L’ouverture du score de Koyalipou (22e) a renforcé encore plus ce sentiment et avec 69% de possession sur l’ensemble des 90 minutes, l’OL a joué à une attaque-défense. Seulement, comment expliquer que la formation lyonnaise finit finalement ce match avant autant de but marqué que ne le laissait espérer les xG (0,98) ?

Si aujourd’hui, l’OL doit espérer un miracle pour la Ligue des champions, cela tient avant tout de son inefficacité défensive pour commencer, puis offensive. Lens n’a eu besoin que de trois tirs cadrés pour marquer deux buts. L’OL a de son côté joué une partie de hand, sans jamais réussir à forcer le verrou. "On peut être plus spontanés dans le dernier geste, la dernière passe, on doit s'améliorer beaucoup contre des blocs bas, il faut avoir la largeur, mais aussi l'utiliser. Le ballon allait à gauche et on continuait à gauche, il allait à droite et on continuait à droite, a expliqué Jorge MacielOn a eu beaucoup de situations où on a forcé dans le même couloir. C'est là qu'on doit s'améliorer, être plus lucides. On est beaucoup venus dans le dernier tiers et on doit créer plus de danger, des fois, on a compliqué nos choix."

Des solutions offensives manquantes

C’est peut-être ce qui a le plus sauté aux yeux dimanche au Parc OL. Dans ce match à sens unique, l’OL s’est entêté à passer plein axe pour faire sauter le verrou lensois. Les combinaisons entre Rayan Cherki, Thiago Almada et Georges Mikautadze n’ont rien donné. À force de vouloir chercher la dernière passe, les Lyonnais se sont compliqués la vie. En lançant Alejandro Gomes Rodriguez pour une première en pros, le staff lyonnais a fait un cadeau empoisonné à l’Anglais, mais il n’avait pas vraiment le choix. "On n'a pas la même quantité d'options offensives qu'en début de saison, avec la blessure d'Ernest (Nuamah) et la suspension d'Alex (Lacazette), on a encore moins de solutions", a avoué Maciel.

Symbole de ces errements offensifs, la prestation de Cherki. Il est certes facile de tomber sur le numéro 18 dès que les choses ne tournent pas rond mais, à l’image de cette action en pleine surface où il cherche Fofana alors qu’il a un angle de frappe, il est retombé dans ses travers. Il n’est pas le seul qu'il faut pointer du doigt de cette inefficacité offensive, mais en frappant trop axial par deux fois en première mi-temps (12e, 15e), il est forcément celui dont on attend monts et merveilles.

18 tirs pour seulement 4 cadrés

Ce lundi, ils sont malgré tout tous coupables, même s’ils assurent "avoir tout donné". On ne peut pas leur enlever qu’en des jours plus positifs, un ballon qui rodait dans la surface aurait fini en but. Seulement, dimanche, Lens "avait toujours un pied, un talon ou un arrêt" qui a empêché l’OL de Moussa Niakhaté de recoller au peloton de tête. Avant le match, il était écrit que les Lensois allaient jouer un rôle d’arbitre dans ce sprint final. Les coéquipiers de Corentin Tolisso auraient préféré que ce soit avant tout contre Monaco lors de la dernière journée. Il ne reste désormais plus qu’à aller brûler de nombreux cierges à Fourvière pour croire à un miracle. Mais le ressort psychologique semble cassé après cette 10e défaite de la saison malgré le discours de façade.

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