LOSC : Hakon Haraldsson, « un joueur super intelligent » de retour d’une « période difficile » | OneFootball

Buteur de la victoire face à Sturm Graz (3-2) d’une frappe surpuissante, Hakon Haraldsson a appuyé son retour prometteur après avoir déjà marqué contre Brest. De quoi susciter les louanges à tous les étages du LOSC.

Hakon Haraldsson, un retour à l’impact fracassant

Il fallait un pied parfaitement rétabli d’une fracture contractée début septembre pour envoyer un tel missile, venu offrir le succès au LOSC face à Sturm Graz, mercredi soir. Entré quelques secondes auparavant en remplacement de Mitchel Bakker, un autre buteur, Hakon Haraldsson n’a pas tardé à peser sur la rencontre, et de quelle manière ! « Je suis très heureux du but, savourait-il timidement en zone mixte. J’étais entré une ou deux minutes avant seulement, c’était vraiment super. C’est une très bonne victoire. Selon moi, on aurait même pu faire mieux et gagner 3 ou 4-0. Ces deux buts n’auraient jamais dû arriver. Deux buts en deux matches, c’est vraiment bien pour moi. C’était une longue absence, donc je suis évidemment heureux d’être de retour et de pouvoir aider l’équipe. »

Une équipe sous son charme. « Hakon est un joueur super intelligent, observe un Thomas Meunier à l’œil aiguisé et dithyrambique. J’aime bien car il arrive à faire la différence en jouant simplement. Sur son but, c’est contrôle-frappe, c’est qualitatif. On le voit à l’entraînement depuis qu’il est revenu, c’est un joueur qui peut amener un plus à cette équipe individuellement et collectivement. C’est vraiment le genre de joueur que j’apprécie regarder, très élégant et simple. Je ne suis pas vraiment étonné, il réitère en match ce qu’il fait à l’entraînement. On sait que ce n’est pas de la chance. »

L’Islandais, lui, en a manqué. Après un début de saison canon dans une position de relayeur qui mettait encore davantage en lumière son aisance face au jeu et son volume de course, l’ancien de Copenhague était coupé dans son élan. « Quand tu es absent deux mois et demi, c’est très long. Je me suis fracturé le pied, c’était une période difficile, raconte-t-il. Mais c’est maintenant derrière moi, je suis heureux d’être de retour. Ce n’était pas ma première blessure longue durée. » Un retour qui s’ajoute à la longue liste de revenants de ces dernières semaines, avec Ismaily, André Gomes, Rémy Cabella ou encore Thomas Meunier.

Genesio et Létang portés sur l’aspect collectif

« En dehors d’Hakon, tous les joueurs qui sont revenus de blessure peuvent être un facteur X, à condition qu’on garde le même état d’esprit, la même générosité et le même enthousiasme, quel que soit le statut, à savoir ceux qui débutent, ceux qui ne débutent pas, ceux qui ne rentrent pas, embrayait Bruno Genesio en conférence de pression. Je pense que c’est une de nos grosses forces sur cette première partie de saison. Hakon a été décisif, mais on a le retour d’Isma, André (Gomes) est revenu. Il y aura aussi les retours d’Angel Gomes et d’Ethan Mbappé après la trêve. n va avoir beaucoup de solutions, c’est très bien. On a vu ce (mercredi) soir que c’était très important car, souvent, les matches de très haut niveau se gagnent aussi en fin de match, avec des bons joueurs. Ça peut être un plus, à condition que tout le monde reste concerné sur l’objectif collectif. »

Cet objectif collectif fixé « en interne », comme l’assure Olivier Létang, avec « l’idée de vouloir gagner tous les matches » et de faire « le point un peu plus tard pour savoir ce qu’on peut faire à la fin de la saison ». « On a un effectif qui est de qualité et de quantité, reprend le président lillois. On a eu beaucoup de blessés. Hakon, c’est quelqu’un que j’aime beaucoup. Peut-être que les joueurs qui ont été blessés reviennent aujourd’hui avec une fraîcheur et une faim que les autres n’ont pas. Ce qui est logique puisque que quand on est blessé, on est loin du terrain, cela nous permet aussi de voir un certain nombre de choses. On est ravis d’avoir des garçons qui reviennent. On est quasiment au complet aujourd’hui. Il nous manquait Edon (Zhegrova) et quelques garçons. De plus en plus, l’effectif est quantitatif en plus d’être qualitatif. » Dans la lignée de résultats positifs qui s’étendent sur la durée.

Enzo PAILOT, à Villeneuve-d’Ascq

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport