Olympique-et-Lyonnais
·5. Januar 2025
Olympique-et-Lyonnais
·5. Januar 2025
En 90 minutes, il n’aura presque rien eu à se mettre sous la dent. Dans un match de reprise compliqué à gérer pour l’OL, Alexandre Lacazette a dû se contenter de miettes. N’ayant pas tenté sa chance contre Montpellier, le capitaine a tenté de montrer l’exemple par son état d’esprit. Il y a eu des gestes d’humeur, n’étant pas servi à temps ou dans le bon tempo, mais il a cherché à montrer la bonne direction à ses coéquipiers pour s’éviter une grosse déconvenue dès le premier match en 2025. On l’a vu discuter avec Pierre Sage, demander à Ernest Nuamah ou Duje Caleta-Car de jouer plus vite et vers l’avant, tout en tentant de mettre à mal la défense montpelliéraine.
Ce ne fut pas couronné de succès individuellement, mais Lacazette a réussi à peser avec 10 duels gagnés sur 13 joués. Son jeu dos au but a d’ailleurs fait du bien et a été à l’origine de la première frappe dangereuse pour l’OL avec le plat du pied de Nuamah à la 40e. Il a remis ça en deuxième mi-temps jusqu’à cette action tout en puissance dans la surface, entraînant le but contre-son-camp de Montpellier (1-0). Face à sa proie favorite, il n’a pas marqué, mais c’était tout comme et vu comme "une libération" pour le numéro 10 lyonnais.
Cette rage au moment de voir le ballon entrer dans le but a été la traduction de l’état d’esprit qui a animé Alexandre Lacazette samedi. Si on peut lui reprocher d’avoir été trop bas par moment ou trop excentré, son travail de sape n’a pas été de trop pour aider des coéquipiers en difficulté, notamment sur le plan défensif. S’il a toujours quelques gestes d’humeur liés au buteur en manque d’occasion, Lacazette a su jouer son rôle et faire changer d’avis Pierre Sage. "Au moment où on fait les deux derniers changements, j’étais presque dans l’idée de le sortir. Au départ, je voulais rester à trois au milieu et puis je me suis dit qu’on pouvait faire jouer Georges à droite et garder Alex devant, avec cet état d’esprit. Avec ce qu’il a affiché, il a montré qu’il méritait un quart d’heure de plus."
Bien en a pris au coach avec cette action décisive au bout de la soirée décinoise.