OM : les confidences cash de Merlin sur De Zerbi | OneFootball

Quentin Merlin, le défenseur de l'Olympique de Marseille, s'est confié sur son entraîneur, Roberto De Zerbi.

Voilà maintenant une bonne année que Quentin Merlin a rejoint l'Olympique de Marseille en provenance du FC Nantes. Un départ de son club de cœur sur lequel il est revenu dans les colonnes de L'Equipe : "Partir était important, j'avais besoin de sortir de ma zone de confort. À Nantes, j'avais ma famille à côté. Dès que j'avais un souci, "papa, maman..." Ici, je suis tout seul avec ma copine. Tu fais des choses que tu te pensais incapable de faire. À Nantes, j'étais le chouchou de la Beaujoire, les attentes du club étaient moins élevées. Quand tu jouais contre Marseille, Paris, Monaco, tu espérais un nul. Un point, et on faisait un cri de guerre. Ici, tu fais un nul, il n'y a pas de cri de guerre, tu baisses la tête..."

Il a ensuite poursuivi : "J'ai pris beaucoup en maturité. Je le sens, ma famille aussi, qui me dit souvent "mais il t'arrive quoi ?" En un an ici, tu apprends plus qu'ailleurs. J'ai dû prendre conscience de l'importance de tout ce qui est invisible, l'alimentation, le repos, ce que je faisais un peu moins à Nantes. Ici, c'est très spécial, magique. Un appel de l'OM, c'est difficile de le refuser et je n'ai pas eu peur de venir, j'avais juste hâte de jouer. Je me souviens bien de ma première au Vel' (contre Metz, 1-1 ; le 9 février 2024). Mon père m'avait appelé dans l'après-midi pour me demander comment je me sentais. J'étais bien, j'avais juste envie que le temps passe très vite et d'y être, de porter ce maillot, d'écouter le Aux armes. C'est un vrai volcan ici et ça me galvanise, ça ne m'empêche pas de prendre des risques. Il y a des joueurs que ça freine un peu mais j'avais revu, avant de signer, OM-Leipzig de 2018 (5-2). J'ai envie de vivre ça."

Merlin cash sur De Zerbi !

L'ancien Nantais a ensuite été interrogé sur son entraîneur actuel, Roberto De Zerbi : "Le coach De Zerbi bouge partout, vit le foot, c'est lui qu'on entend le plus pour dire où se placer. S'il pouvait jouer sur le terrain, il irait ! Il a une vision plus large, les positions sont très importantes pour lui. Il est très minutieux. On a beaucoup de choses en tête qu'il nous a inculquées, et on doit réfléchir plus vite" a-t-il expliqué avant de se confier sur le rôle hybride que lui a confié le coach italien : "On l'avait travaillé tout l'été, je prenais beaucoup de plaisir et ça m'a permis d'être bon. On permutait avec Luis (Henrique), on voyait l'adversaire un peu perdu, on s'en servait... Maintenant, je n'ai plus qu'un rôle, dans le couloir. Je prends encore du plaisir, ce n'est pas parce que je suis tout seul que je n'en prends plus, attention ! Je suis plus porté vers l'avant, je peux jouer mes un-contre-un et il faut courir plus, avec plus de sprints. J'aime courir et j'ai la capacité de répéter les efforts à haute intensité."

Enfin, il a conclu sur les deux fois où il a été sorti à la mi-temps cette saison, contre Auxerre (le 8 novembre) et contre Lille (en seizième de finale de Coupe de France) : "Quand ça arrive, tu n'es jamais content, tu fais ton autocritique. Je suis lucide, calme, exigeant sans être trop sévère. Je sais ce que j'ai bien et mal fait. Auxerre, un non-match (1-3, le 8 novembre), je le savais déjà en rentrant aux vestiaires, pas la peine d'en reparler ! Lille (1-1, 3-4 aux t.a.b., en Coupe de France), le coach fait ses choix, tu ne vas pas te battre avec lui, tu respectes ses décisions et tu encourages tes coéquipiers."

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