Pas la moindre sélection en équipe de France dans sa carrière : « aucun regret » pour Benjamin André (LOSC) | OneFootball

Indiscutable au cœur du milieu de terrain depuis son arrivée en 2019, Benjamin André n’a jamais eu la chance d’être convoqué en équipe de France. Cette ligne manquante n’est pourtant pas un regret dans sa carrière.

Trois années en arrière, l’équipe de France brillait lors du Mondial 2022 sans Benjamin André au Qatar, et ce, malgré les absences notables de Paul Pogba et N’Golo Kanté. Youssouf Fofana, Matteo Guendouzi ou Jordan Veretout avaient quant à eux été du voyage. A cette époque, nous avions sondé la communauté lilloise à ce sujet qui, à l’unanimité, avait estimée que le milieu de terrain lillois aurait mérité de faire partie de la liste des 25 Bleus pour cette édition de la Coupe du monde. Le titre de Champion de France du LOSC et son parcours en Ligue des Champions n’avaient pas suffi.

Un manque dans une carrière ?

Malgré 522 rencontres disputées en Ligue 1 et une cinquantaine sur la scène européenne, dont 25 en Ligue des Champions, Benjamin André (34 ans) n’a jamais eu la chance de franchir le palier du château de Clairefontaine, que ce soit en 2022, plus tôt ou plus tard. Cela semble d’ailleurs aujourd’hui bien trop tard, même si les Dogues ont récemment réalisé des exploits dans la plus prestigieuse des compétitions européennes, tenant notamment tête au Real Madrid (1-0), à l’Atlético de Madrid (1-3) ou à la Juventus Turin (1-1).

Jamais réellement interrogé à ce sujet, Benjamin André a récemment été invité à s’exprimer. Avec du recul et une expérience désormais conséquente, il n’a pas hésité à prendre de la hauteur dans un entretien réalisé avec l’Agence France Presse (AFP) :

« Je ne peux pas dire que c’est le plus grand regret parce qu’il y a une concurrence énorme. Le regret, c’est si tu es vraiment au-dessus et qu’on ne t’appelle pas, mais quand on voit les joueurs qui ont pu y être pendant ma période, c’était ultra compétitif, reconnait le milieu de terrain. Je suis très content (de ma carrière, ndlr), très lucide et très reconnaissant. Je sais d’où je viens. Si au départ on m’avait dit que ça allait se passer comme ça, j’aurais signé tout de suite. On veut toujours mieux mais finalement quand on s’arrête et qu’on regarde, le chemin parcouru est quand même pas mal et ça me convient très bien », lâche ainsi Benjamin André, déjà pleinement satisfait des épopées vécues, que ce soit dans le Nord, en Bretagne ou en Corse.