Rocheteau évoque la nouvelle direction et ne regrette pas son poste | OneFootball

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·15. Januar 2025

Rocheteau évoque la nouvelle direction et ne regrette pas son poste

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Dominique Rocheteau qui était mis à l'honneur par le Paris Saint-Germain ce dimanche au Parc des Princes, s'est longuement confié dans les colonnes de nos confrères de L'Équipe.

Dans cette interview, l'Ange Vert revient sur sa carrière et sur les différences entre le football qu'il a connu à ses débuts et celui moderne. Il évoque notamment le rachat de l'AS Saint-Étienne et s'exprime brièvement sur la nouvelle direction stéphanoise qu'il juge capable de conserver les valeurs de Saint-Étienne : "Les clubs anglais sont tous rachetés par des capitaux étrangers. Si Saint-Étienne veut revenir à un certain niveau, il est obligé d'en passer par là. Après, tout est une question de valeurs. Des étrangers peuvent garder celles des Verts, en étant conscients de leur histoire."


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Celui qui a sorti dernièrement son livre Foot Sentimental explique qu'à travers les années, Saint-Étienne conserve son engouement, il a pu le voir lors de séances de dédicaces : "Depuis que je suis parti à leur rencontre à l'occasion de la sortie de mon dernier livre (Foot sentimental), je me rends compte que Saint-Étienne reste Saint-Étienne et que les Verts renferment toute une époque qui s'est transmise de génération en génération. Il n'y a qu'à voir le public jeune de Geoffroy-Guichard. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'autant de monde vienne me voir. C'est le côté sympa d'une carrière. Il y a beaucoup d'émotions et d'échanges."

Dominique Rocheteau explique n'avoir pas très bien vécu sa période en tant que dirigeant de l'AS Saint-Étienne, confiant avec le recul ne pas être fait pour le poste : "En fait, là où j'ai eu le moins de liberté, c'est au cours de mes neuf années de dirigeant à Saint-Étienne (2010-2019). C'était lourd et je me suis pas mal adapté. Je ne suis pas fait pour être un meneur d'hommes. Manager, ce n'est pas mon truc. Mais j'arrive à bien ressentir les gens. Me retrouver entre Bernard (Caïazzo, alors président du conseil de surveillance) et Roland (Romeyer, du directoire) n'a pas été évident du tout, au départ. Mais je garde un bon souvenir de Roland."

Néanmoins, sa période à l'ASSE en tant que joueur cette fois-ci l'a marqué à vie : "Ce qui me reste de mes dix-huit ans de carrière, ce sont les relations tissées avec le monde du football et le plaisir que l'on prend à se revoir, cinquante après, avec les Verts de 1976. C'est particulier et c'est le plus beau. Cela vaut plus qu'une victoire en Ligue des champions. Mais bon, c'est comme si nous l'avions gagnée, cette finale de 1976 (0-1, contre le Bayern Munich). On a descendu les Champs-Élysées et on a été reçus à l'Élysée (il sourit). Finalement, j'ai le sentiment d'avoir fait ce que je voulais, avec une certaine liberté."

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