Yacine Adli : « Quand j’entends Bordeaux, je kiffe, c’est une vraie opportunité. Ça ne se refuse pas pour moi » | OneFootball

« Déjà j’arrive en janvier, et c’est très particulier d’arriver en janvier. Tu ne fais pas la présaison, tu arrives au milieu de l’année, tu ne connais pas bien le groupe, les gars, et tu arrives sur la pointe des pieds. C’est dur de s’insérer dans un groupe en cours de route. Mais oui, c’était sur le long terme, parce que je n’étais pas prêt à aller au très haut niveau avec le PSG. Il fallait que je passe par un petit peu en-dessous, avec pour objectif de repartir en haut. Il faut reconnaitre pour quoi tu es fait, et il y a beaucoup de jeunes qui ne reconnaissent pas ça. J’arrive à Bordeaux, dans un contexte assez difficile, mais c’est les Girondins de Bordeaux… Quand tu entends les Girondins de Bordeaux, en tant que club français, c’est quelque chose : une sacrée institution. Quand tu regardes les joueurs passés par Bordeaux, Bordeaux c’est un club très important en France. Quand j’entends Bordeaux, je kiffe, c’est une vraie opportunité. Ça ne se refuse pas pour moi »

« Quand tu arrives du PSG, tu te dis que tu t’es entrainé là, et donc que tu arrives là, et que ça va être plus facile. Bah non, tu arrives là et c’est plus dur, parce que c’est un autre jeu, tu n’as pas 70% de possession à tous les matches, donc il faut se réadapter. Et quand tu connais cette possession au PSG, la phase défensive pour moi n’était pas importante. Quand j’arrive à Bordeaux on me fait comprendre qu’il faut défendre pour gagner aussi. On ne gagne pas la balle en donnant à Neymar, qui donne à Mbappé. Pour gagner les matches, il faut charbonner. Je l’ai compris, je me suis mis vite à ça. Je m’adapte très vite. La Ligue 1 c’est dur, l’intensité, le rythme, le physique… C’est costaud, et il y a de la qualité. C’est le haut niveau ».

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