Yoann Barbet : « Je me fais défoncer dans tous les sens, par tous les supporters. Le premier mois, j’en ai pris plein la tête… Un enfer (rires) » | OneFootball

Yoann Barbet : « Je me fais défoncer dans tous les sens, par tous les supporters. Le premier mois, j’en ai pris plein la tête… Un enfer (rires) » | OneFootball

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·20. Januar 2025

Yoann Barbet : « Je me fais défoncer dans tous les sens, par tous les supporters. Le premier mois, j’en ai pris plein la tête… Un enfer (rires) »

Artikelbild:Yoann Barbet : « Je me fais défoncer dans tous les sens, par tous les supporters. Le premier mois, j’en ai pris plein la tête… Un enfer (rires) »

Dans le live de Cédric Yambéré sur sa chaine Twitch, l’ancien capitaine des Girondins, Yoann Barbet, s’est souvenu de son arrivée aux Queens Park Rangers, alors qu’il arrivait du club ennemi, Brentford.

« Premier match amical, je marque contre mon camp. Je me fais insulter par tous les fans de Brentford, ils se foutent de ma gueule. Les supporters de Queens Park commencent à me critiquer aussi (rires). On commence le championnat, premier match, je fais pénalty et on fait match nul. Alors là, je me fais défoncer dans tous les sens, par tous les supporters. Le premier mois, j’en ai pris plein la tête… Un enfer (rires). Au bout de cinq matches, ça se passe mieux. A la veille de jouer Brentford, séance d’entrainement, je fais mes coups francs habituels. Sur un coup franc, je me prends un coup de sniper dans l’ischio… Six semaines d’arrêt, le tendon touché… Je reviens, et le coach me dit qu’il va me mettre dans le groupe. A l’échauffement, je me pète le mollet. Encore six semaines… Du coup, pendant trois mois, je ne joue pas. Il me remet en mars, et depuis ce premier match, je joue pendant plus de deux ans sans rater une seule minute, que ce soit en championnat ou en Coupe. Je fais 97 matches consécutifs en championnat. Et tu joues tous les trois jours… Franchement, je prenais soin de mon corps… J’enchaine, et arrivé au 97ème, la veille du match, le coach me dit qu’il va me mettre sur le banc. J’ai pété un plomb… Il me dit que l’attaquant adverse va super vite, qu’il est passé une fois à l’aller dans mon dos. Mais il était passé seulement une fois, et j’avais gagné 9 duels sur 10… On avait un joueur qui était arrivé en prêt, un défenseur central, qui allait vite. Il me dit que sur ce match, il va le mettre… Je lui ai dit ‘laissez-moi jouer les trois matches, que ça fasse 100, et après si vous voulez vous ne me mettez plus jusqu’à la fin de la saison. 97 matches, personne ne s’en rappellera…’. Au final, je ne joue pas, et le mec qui me remplace, à cinq minutes de la fin, lâche le marquage, et on perd 2-1… Je me dis que je vais rejouer le match suivant. On reçoit les derniers, et de nouveau je suis sur le banc… On prend 3-1 à domicile… Une heure après le match, le coach m’envoie un message et me dit qu’il est vraiment désolé, qu’il n’aurait pas dû me sortir. Hyper honnête. J’avais vraiment les boules d’arrêter ma série comme ça. Au final, on fait une fin de saison catastrophique… Puis, j’arrive en fin de contrat ».

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