Adrien Thomasson : « C’est difficile à avaler ce soir » | OneFootball

La série s’arrête ce soir pour des Lensois qui étaient invaincus en championnat depuis le début de la saison.

Battu par Lille (0-2) après une fin de match animée, le RC Lens marque un coup d’arrêt et tombe surtout dans un match qu’il ne fallait pas perdre. « Je pense que c’était un match serré, analyse Adrien Thomasson. Je n’ai pas revu les statistiques, mais je pense qu’on a eu plus d’occasions franches que les Lillois. Après, il y a des faits de jeu, c’est comme ça. Le deuxième but, il est clairement anecdotique, mais c’est vrai que c’est difficile à avaler ce soir. »

Forcément, la décision de l’arbitre de maintenir sa décision initiale, à savoir le penalty après une main de Danso, fait basculer la rencontre. Est-ce qu’il y avait penalty ? « Non, honnêtement, j’ai revu les images. Après, encore une fois, je ne sais pas si l’arbitre a donné des explications, mais en début de saison, on nous avait expliqué que ce genre de situation, ce n’était pas penalty. Je pense qu’ils vont un peu tous se protéger. Moi, ça fait un petit moment que je suis dans le foot, je sais très bien comment ça va se passer… »

Malgré tout, cette fin de match est pour le moins cruelle. Un but encaissé à la 90+8e minute, puis un second trois minutes plus tard, alors que tous menaient la fronde pour tenter d’égaliser. « Oui, c’est cruel parce que même si on sent qu’en deuxième mi-temps, on est un peu moins percutants, on a du mal à se créer des situations, on ne se sent pas en danger. La preuve, je pense qu’ils n’ont pas eu de grosses situations. Je ne pense pas que Brice ait été très sollicité. C’est sûr que d’encaisser ce genre de penalty dans le temps additionnel, c’est difficile à avaler. »

Encore cette panne d’efficacité devant

Mais les Sang et Or peuvent encore regretter de ne pas avoir été efficaces offensivement. « De toute façon, on sait que c’est là-dessus qu’il faut qu’on travaille. On sait qu’il faut qu’on valide nos temps forts, surtout dans les premières mi-temps. Ça, c’est des choses qu’on contrôle. On sait que c’est un des points d’amélioration pour la suite. Mais voilà, encore une fois, je pense qu’on a montré de belles choses. Il faut qu’on continue à avancer. »

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