le11
·18 January 2025
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·18 January 2025
Peu importe la manière, Omar Daf n’attend qu’une seule chose du match contre Bastia : la victoire. La mission accomplie, l’entraîneur de l’Amiens SC espère que ce résultat va ramener de la confiance au sein de son groupe. Entretien.
C’était nécessaire et presque obligatoire. Par tous les moyens, il fallait stopper la série et renouer avec la victoire. En première période, j’ai senti beaucoup de tension. Les joueurs n’arrivaient pas à se lâcher. Vu la situation, c’était un peu normal. Et contre une équipe de Bastia, consciente de ses forces sur la durée, qui a mis beaucoup d’intensité d’entrée, cela nous a mis en difficulté sur l’entame et la première mi-temps. Au fil du match, on a eu plus d’espaces. On a aussi remonté le bloc en seconde période, face à un adversaire qui a baissé de pied physiquement.
Je l’ai senti revanchard depuis 2-3 semaines. A Paris, même malade, il a été présent et fait beaucoup d’efforts. Sur ce match, on a eu moins de possession et il a travaillé pour l’équipe. Il a joué dos au jeu. J’ai eu une discussion avec lui, je lui ai dit de persévérer, que ça allait payer. Ce n’est pas arrivé dans le jeu, mais encore faut-il mettre le penalty au fond avec la pression qu’il peut y avoir. Je pense que ça va lui faire du bien.
Je ne pense pas qu’on était malades. On manquait surtout de concentration et d’efficacité. Contre Troyes, après l’ouverture du score, Kylian Kaïboue peut égaliser tout de suite. Les scénarios de matchs nous ont pénalisés, en raison de notre manque de concentration sur les entames. C’est aussi ce qui s’est passé contre le PFC en seconde période. Il fallait surtout corriger nos entames, redoubler de concentration. Même si on a joué bas, tout le monde était concentré pour aller chercher ce résultat.
Est-ce que c’était en lien avec Mamadou Fofana, mais on avait perdu en solidité collective. Ce qui avait fait notre force en début de saison, lors des matchs contre Lorient ou Clermont et même le nul à domicile contre le Paris FC. On savait montrer de la solidité défensive et être dangereux en transition. On est revenu à ce qui faisait notre force.
Il y a des situations où la victoire est impérative, obligatoire. J’attendais une réaction et ça passait par une victoire qu’importe les moyens. On a accepté de laisser le ballon à Bastia. L’enjeu était de retrouver de la solidité défensive et offensive. Je pense que le message est bien passé.
Tous propos recueillis par Romain PECHON
Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport