Après l'épisode Neuilly-Valenciennes, Jamel Sandjak trouve que "l'esprit de la Coupe de France n'est plus respecté" | OneFootball

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·28 November 2024

Après l'épisode Neuilly-Valenciennes, Jamel Sandjak trouve que "l'esprit de la Coupe de France n'est plus respecté"

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Jamel Sandjak, président de la Ligue Paris-Île-de-France, déplore le refus de la FFF d'homologuer le stade de Neuilly-sur-Marne pour le match contre Valenciennes.

Certaines décisions sont parfois difficiles à accepter. Cette semaine, la Fédération Française de Football (FFF) a pris la décision d'inverser la rencontre entre Neuilly-sur-Marne (N3) et Valenciennes (N1) pour le 8e tour de la Coupe de France en raison d'un terrain non homologué pour le club de National 3. Cette décision a immédiatement suscité la réaction de Jamel Sandjak, président de la Ligue de Paris-Île-de-France, dans les colonnes du journal Le Parisien : "Ce qui arrive à Neuilly-sur-Marne me touche, je me sens concerné, au-delà de mon statut, car je suis déjà passé par là. Je comprends totalement ce que ressent ce club. (...) Affectivement, ils se sont battus pour jouer chez eux devant leurs supporters. Je comprends cette volonté de reconnaissance locale. Je regrette que parfois, on ne fasse pas assez confiance aux clubs et aux mairies qui les accompagnent. Derrière un club, il y a toute une dynamique locale, économique, des investissements humains et financiers. Ce genre de décisions casse toute cette dynamique", a-t-il regretté.


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La magie de la Coupe de France s'éteint

Avec cette décision, Jamel Sandjak a souligné une triste réalité pour le football amateur : "En privant une ville, un département, une région d'un match qui représente l'apogée d'un club amateur affrontant un club professionnel, on dénature complètement l'esprit de la Coupe de France. Les clubs amateurs passent plusieurs tours pour avoir la chance de jouer contre des clubs pros. Dès lors que des règles fédérales empêchent ces clubs d’accueillir les professionnels dans de bonnes conditions, l'esprit de la Coupe de France n'est plus respecté", a encore soufflé le dirigeant francilien. Le président de la Ligue de Paris-Île-de-France a également déploré le manque de stades homologués dans la région.

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