Battu par le PSG, l'OL a tout de même des choses à retenir pour la suite | OneFootball

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Olympique-et-Lyonnais

·25 February 2025

Battu par le PSG, l'OL a tout de même des choses à retenir pour la suite

Article image:Battu par le PSG, l'OL a tout de même des choses à retenir pour la suite

Dimanche, l'OL a encore subi la loi du PSG (2-3). Si ce revers est logique, Paulo Fonseca et ses hommes peuvent néanmoins y trouver matière à réflexion pour les échéances à venir.

Il reste encore 11 journées à disputer, soit 33 points à prendre, d'ici à la fin de l'exercice 2024-2025. Cela fait beaucoup pour pouvoir affirmer quoi que ce soit du futur classement de l'OL. On peut tout de même écrire avec certitude qu'il ne sera pas champion, et le PSG a montré dimanche qu'il était intouchable ou presque en Ligue 1.

L'Olympique lyonnais, comme les autres, serait-on tenté d'écrire, a subi la maîtrise des hommes de Luis Enrique pendant 70 minutes, avant de dominer le dernier quart de fort belle manière. Insuffisant pour ne serait-ce que glaner un résultat nul (2-3), mais pas inintéressant pour la suite.


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Un banc qui a amené du dynamisme offensif

Certes, les Rhodaniens ont mis trop longtemps à trouver comment gêner leur adversaire, notamment sur le plan offensif. Mais, portés par le sang frais venu du banc, ils sont parvenus à faire douter Paris, au moins pour la victoire, dans les derniers instants. "Lorsqu'ils ont imposé une adversité offensive, avec Georges Mikautadze, Alexandre Lacazette en point d'ancrage qui a posé des problèmes aux défenseurs et avec Thiago Almada, ç'a dynamisé le jeu. Paris reculait et ils ont eu des occasions, a souligné Nicolas Puydebois, notre consultant, dans Tant qu'il y aura des Gones. Le changement de système aussi a pesé."

Finalement, le scénario est assez similaire à celui vécu du côté de Marseille le 2 février. Un premier acte durant lequel les coéquipiers de Corentin Tolisso n'ont fait que défendre, plutôt bien, et une seconde période plus ouverte pour un revers 3-2. À la différence qu'ils n'ont pas mené au score, que l'adversaire était bien meilleur et que paradoxalement, l'OL a sûrement plus de choses positives à retenir de sa prestation de dimanche.

Le groupe se veut plutôt positif

Les joueurs, en tout cas, souhaitent mettre à profit le visage montrer en fin de partie pour la suite de l'exercice. "En deuxième période, on a montré qu'on était une équipe qui voulait gagner, qui veut jouer, qui veut aller de l'avant. Il faut continuer comme ça [...] Il faut vraiment garder le positif. Quand on voit le niveau du PSG et comment on a pu les faire douter, c'est absolument là-dessus qu'il faut appuyer, a martelé Rayan Cherki. Si je ne suis pas fou, je pense que tout le monde a vu que les 20 dernières minutes, non même les 45 dernières minutes, on a poussé pour revenir au score. Ils étaient un peu dans le doute."

Clinton Mata allait dans le même sens que son jeune partenaire. "C'est clair qu'il faut poursuivre. Il ne faut pas tout remettre en cause, tout jeter à la poubelle, a assuré l'Angolais. Il y a pas mal de choses à retenir, mais aussi d'autres à effacer et à travailler. C'est ce qu'on va faire dès la semaine prochaine."

Cherki - Almada, l'OL tient quelque chose au milieu

Les bons points, ce sont les entrées, qui ont permis de bousculer les Franciliens jusqu'ici trop tranquilles. On a ainsi vu quelques séquences de pressing intéressantes lors des dernières minutes. Mikautadze, Lacazette, Almada... La qualité technique était enfin au rendez-vous pour un tel choc. La relation technique entre l'Argentin et Cherki mériterait d'ailleurs d'être approfondie. Tolisso, de son côté, a encore livré une bonne partition.

Tout cela doit donner des idées au staff pour bâtir un 11 équilibré afin de bien négocier les derniers mois de compétition. "Tout n'a pas été mauvais durant ce match. Il y a de nettes améliorations, mais il a manqué le jeu court, ce qui aurait permis de gagner quelques mètres pour moins subir", a relevé Enzo Reale dans TKYDG.

Du travail sur les ressorties de balle

C'est sans doute l'aspect qui a le plus frappé lors de cette rencontre, la faiblesse lyonnaise pour se sortir proprement de son camp dès lorsque l'opposition s'élève. "Que devons-nous améliorer, car c'est le processus ? La première phase, lorsqu'il faut ressortir le ballon avec le gardien. On a perdu beaucoup de ballons dans cette situation, a regretté Paulo Fonseca, avant de se montrer bien plus positif. Je nous ai trouvé stable défensivement, on a plutôt bien défendu, même si on a perdu quelques duels. Nous avons bien contrôlé les espaces, donc je remarque qu'on a progressé sur ce point [...] Je trouve qu'avec seulement trois semaines de travail, l'équipe a bien joué."

Peut-on y voir le syndrome de la "défaite encourageante" ? La suite nous le dira, puisqu'avec Brest, Nice ou encore Strasbourg au menu en mars, plus le 8e de finale de Ligue Europa, l'OL est attendu. "Je reste un peu sur ma faim. Je m'attendais à ce qu'il ait plus d'ambitions, de culot, même si ce sont ses débuts, expliquait Nicolas Puydebois à propos du coach portugais et de sa composition. Avec ce qu'il avait proposé lors des deux affiches précédentes, j'espérais quelque chose de plus entreprenant." Plus entreprenant et souverain, il faudra l'être lors des prochaines sorties. Car si ce revers contre le PSG peut s'expliquer, des contreperformances face aux autres rivaux seront nettement plus préjudiciables.

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