Benoît Trémoulinas : « Je trouve que c’est fort de café de la part de Longoria, de parler de corruption quand on parle de l’Olympique de Marseille. On connaît très bien le passif du club » | OneFootball

« Si on a du mal à voir un climat serein pour la fin de la saison ? C’est compliqué… Je trouve que c’est fort de café de la part de Longoria, de parler de corruption quand on parle de l’Olympique de Marseille. On connaît très bien le passif du club. Je pense que de la part d’un président de l’Olympique de Marseille, on doit connaître par cœur l’histoire de son club. En parlant et en disant le mot corruption, qui est quand même très fort, il s’est lourdement trompé par rapport à tout ça. Pour moi c’est forcément inacceptable, inexcusable parce que c’est un petit peu le reflet de notre société aujourd’hui. Car même sur les terrains de football au niveau professionnel, il y a de la violence verbale, physique, de plus en plus. Aujourd’hui si des présidents ne sont pas d’accord, s’il y a des soucis, ils descendent au bord de la pelouse et ils vont s’invectiver avec les arbitres. Que les arbitres fassent des erreurs ou pas, c’est un autre débat. Il y a beaucoup de choses à faire au niveau des arbitres. Mais quand bien même, les présidents n’ont pas le droit de descendre et ils descendent. Ils vont au front face aux arbitres, face aux instances. Aujourd’hui j’ai l’impression que tout est ouvert, c’est un peu le Carnaval de Rio. Ce que je trouve anormal c’est qu’aujourd’hui on va s’exprimer en allant sur le terrain, en allant au front. »

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