Bruno Genesio (LOSC) : « Sans ses graves blessures, André Gomes serait peut-être encore à Barcelone » | OneFootball

Grand fan de son joueur, notamment sur le plan humain et par la classe qu’il dégage, Bruno Genesio a une nouvelle fois loué les qualités d’André Gomes. Le milieu portugais a de belles chances de figurer dans le onze de départ du LOSC ce samedi soir, face à Saint-Étienne.

André Gomes, une valeur sûre malgré tout pour Bruno Genesio ?

S’il ne lui a offert que 558 minutes, regrettant notamment sa non-inscription sur la liste UEFA pour disputer la Ligue des champions, Bruno Genesio ne tarit jamais d’éloges à l’heure d’évoquer André Gomes en conférence de presse. Il n’est que le sixième milieu le plus utilisé par Bruno Genesio – derrière André, Haraldsson, Bouaddi, Angel Gomes et Mukau -, mais « il y a une possibilité pour qu’il soit dans l’entrejeu (face à Saint-Étienne) » indique l’entraîneur lillois, pourtant d’ordinaire peu enclin à donner le moindre indice sur ses compositions d’équipe.

Il faut dire que le technicien de 58 ans est rapidement tombé sous le charme de la « classe sur et en dehors des terrains du milieu portugais », comme il le racontait début novembre. Ce vendredi, en conférence de presse, Bruno Genesio poursuivait : « Sans ses graves blessures, André ne serait certainement pas au LOSC mais peut-être encore à Barcelone. C’est un grand joueur, aussi quelqu’un que j’apprécie énormément humainement ».

À 31 ans, le champion d’Europe 2016 avec le Portugal et vainqueur de la Liga avec le Barça en 2018 a aussi passé le cap des 100 matches en première division espagnole (109) et en Premier League (100). Un vécu et un statut à même d’adapter l’approche de Bruno Genesio sur son cas ? « Non, il n’y a pas de traitement différent, coupe court l’entraîneur lillois. Je me comporte comme avec tous les joueurs qui ont besoin qu’on leur donne des explications, qu’on échange avec eux. Mais André est un grand professionnel, il s’évalue et travaille tous les jours pour être performant. Il n’y a pas grand-chose à corriger chez lui. »

Enzo PAILOT, à Camphin-en-Pévèle

Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport