Bruno Irles : « Quand je suis sur le banc, c’est constamment ma question » | OneFootball

« Bien sûr que si on peut faire pire (rires). Tout n’est jamais rose, quel que soit le club, quel que soit le projet dans lequel vous allez. On parle des supporters, effectivement il y a eu quelques soucis entre eux. Est-ce que c’est mieux d’avoir une base en National 2 qui vienne vous suivre avec quelques soucis, ou est-ce que c’est mieux – et je l’ai eu beaucoup dans ma carrière, à Monaco, à Pau, à QRM – de ne pas en avoir ?! Moi, je suis bien ici. Après, à eux aussi de se rendre compte comment optimiser leur potentiel, et comment nous aider au maximum : je pense qu’ils l’ont bien compris ».

« J’arrive fin août, on a trois jours pour monter une équipe, alors que les autres équipes ont une préparation, déjà deux matches… Nous, on arrive, on connait à peine les joueurs, les joueurs ne connaissent pas leurs prénoms entre eux… Effectivement, ce premier match, contre Poitiers… Et derrière, je me projette en me disant que si un jour, à un moment donné, on doit jouer la montée, il ne faut pas qu’on perdre trop de points. On est obligés d’aller chercher, malgré les difficultés, des choses. Oui, sur la fin du match, c’est moi qui lui demande de monter (à Lassana Diabaté, ndlr). C’est mon rôle aussi de trouver des solutions. Quand je suis sur le banc, c’est constamment ma question : ‘qu‘est-ce que je peux faire pour aider mes joueurs, qu’est-ce que je peux faire pour que le match aille mieux, qu’est-ce que je peux faire pour retourner le match ?’. Et à ce moment-là, c’était très bien que le gardien monte. Il nous apporte ce premier point de l’année ».

View publisher imprint