Coupe de France. Le FC Metz se fait corriger par Troyes | OneFootball

Le FC Metz s’est lourdement incliné à Troyes en 32èmes de finale de la Coupe de France (3-0) et est éliminé de la compétition. Une défaite sans appel aussi bien dans le score final que dans la manière. Une mauvaise manière de terminer l’année 2024 pour les Grenats.

Après son match nul (0-0) obtenu en championnat à Annecy, le FC Metz jouait encore à l’extérieur. Cette fois-ci, c’était la Coupe de France et les 32èmes de finale face à l’ESTAC Troyes. Un nouveau déplacement cette saison au stade de l’Aube. Un match qui s’annonçait difficile, surtout au vu du premier affrontement à Troyes entre ces deux équipes. Une première manche remportée par les Troyens (2-1). Metz espérait donc un résultat plus positif.

Stéphane Le Mignan décide tout de même d’aligner une équipe à moitié remaniée par rapport au championnat. Alexis Mirbach est dans les buts à la place d’Alexandre Oukidja. La défense centrale est composée du duo Sadibou Sané – Aboubacar Lô, profitant d’un Ismail Traoré légèrement blessé. Koffi Kouao laisse sa place à Maxime Collin. Alpha Touré remplace Jessy Deminguet, blessé au cours du match à Annecy. Joel Asoro entre dans la triplette offensive laissant Morgan Bokele sur le banc. Pour rappel, Simon Elisor n’a pas été convoqué pour ce match.

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Troyes dominait la première mi-temps avec un jeu plus réfléchi

Une chose sautait aux yeux dans le premier acte de ce match : Troyes avait un plan et l’exécutait mieux que Metz. Le projet était simple : bloquer les relances messines en entourant Benjamin Stambouli. Si on combinait cela avec un effacement assez marqué d’Alpha Touré, on se retrouvait avec un vrai problème côté messin. Soit les relances courtes débouchaient sur une perte de balle sous la pression troyenne. Soit Metz n’avait pas le choix : jouer long sur le trio de devant, pas connu pour s’illustrer dans l’exercice. Alors oui, le FC Metz réussissait à obtenir quelques occasions fortes, comme la magnifique frappe de Gauthier Hein, détournée par Zacharie Boucher (5e min). Mais les actions messines étaient trop peu nombreuses dans le jeu.

Crédit photo : Nicolas Martino / Let’s Go Metz

À contrario, le plan de l’ESTAC qui se basait sur la récupération et la projection rapide vers l’avant créait un vrai danger. Des contre-offensives qui mettaient les défenseurs grenats sous pression, à l’image du carton jaune reçu par Sadibou Sané (18e min). Ce jaune allait avoir un rôle plus ou moins important sur l’événement principal de cette mi-temps. Très hésitant dans son intervention, et potentiellement influencé par ce jaune, Sadibou Sané perdait son duel avec Renaud Ripart, qui réussissait à ouvrir le score (27e min, 1-0). Le premier but encaissé par Alexis Mirbach en équipe première cette saison.

Le match débloqué obligeait Stéphane Le Mignan et ses hommes à modifier leur façon d’opérer dans ce match en deuxième mi-temps. Un dépassement de rôle des défenseurs centraux, par exemple, était une possibilité pour combler certains absents dans la construction du jeu offensif. Par ailleurs, La prise de risques dans les frappes était également une option viable.

Metz procédait à des changements… et continuait à se faire punir

Le FC Metz, au début de cette deuxième mi-temps, cherchait à être plus dangereux offensivement. Les frappes étaient plus présentes en dehors de la surface, comme celle de Aboubacar Lô ou de Gauthier Hein (57e min). Néanmoins, les Grenats restaient inoffensifs. Stéphane Le Mignan décidait de chambouler l’attaque messine avec les sorties de Joel Asoro et de Papa Amadou Diallo, remplacés par Morgan Bokele et Joseph Mangondo (66e min).

Une nouvelle offensive de l’ESTAC allait mettre un gros coup sur la tête des hommes de Le Mignan. En effet, un centre de Paolo Gozzi trouvait Cyriaque Irié dans la surface, qui trompait Alexis Mirbach sur sa droite d’une volée du pied gauche (71e min, 2-0).

Crédit photo : Christophe Saidi / FEP / Icon Sport

Le scénario catastrophe pour le FC Metz était arrivé. Une nouvelle réaction était nécessaire au niveau du coaching de Le Mignan. Cette fois-ci, c’est Benjamin Stambouli et Maxime Collin qui en feraient les frais, remplacés par Joseph N’Duquidi et Ibou Sané. Les Messins cherchaient à réduire le score via les coups de pied arrêtés. Gauthier Hein était à deux doigts de tromper Zacharie Boucher sur un coup-franc direct (79e min). Malheureusement, le portier troyen s’interposait une nouvelle fois.

Cela marquait la dernière occasion dangereuse des Grenats, mais pas la dernière pour les Troyens. Face à une défense messine statique, un une-deux entre Rafiki Said et Renaud Ripart finissait de planter le dernier clou, Renaud Ripart inscrivant un doublé (83e min, 3-0). La messe était dite.

Une défaite qui risque d’installer un doute

Cette défaite entraînant l’élimination du FC Metz en Coupe de France a tout l’air du mauvais cadeau sous le sapin. Premier revers toutes compétitions confondues pour les Grenats depuis la défaite contre le Red Star le 29 octobre 2024. Un résultat et une manière qui peuvent installer quelques doutes dans l’esprit de Stéphane Le Mignan et de ses hommes. La reprise en championnat sera le 4 janvier 2025 contre Pau. Un match où les Messins devront montrer un autre visage. Une nécessité au vu du mois de janvier compliqué qui attend le FC Metz.

Compositions des équipes

ESTAC Troyes : Boucher – Mendes, Monfray, Diaz, Gozzi – Kanté, M’Changama (Chavalerin 90e), Diop (Adeline 68e)- Irié, Saïd (Dong 86e), Ripart (Ba 90e)FC Metz : Mirbach – Colin (Kouao 74e), S.Sané, Lô, Udol – Stambouli (N’Duquidi 74e), Touré, Hein – Diallo (Bokele 65e), Touré – Diallo (Bokele 65e), Asoro (Mangondo 65e), Sabaly

Crédit photo à la une : Julien Buret / Let’s Go Metz