Le Journal du Real
·16 May 2025
Davide Ancelotti suivra son père au Brésil jusqu’en 2026

Le Journal du Real
·16 May 2025
L’avenir de Carlo Ancelotti à la tête du Brésil était scellé depuis plusieurs semaines. Mais l’incertitude planait autour de son fils, Davide, fidèle adjoint depuis leurs années communes à Naples, Everton puis au Real Madrid. Annoncé avec insistance sur les tablettes de plusieurs clubs européens pour un premier poste en solo, le jeune technicien italien a décidé de reporter ses ambitions personnelles pour continuer l’aventure aux côtés de son père. C’est ce qu’a révélé Onda Cero ce vendredi.
Cette décision prolonge un duo père-fils devenu rare à ce niveau de compétition. Malgré une reconnaissance croissante dans le monde du football, Davide Ancelotti a préféré l’exigence d’un projet XXL à la lumière d’un banc en son nom. Son objectif personnel devra donc attendre : il officiera comme adjoint de la Seleção jusqu’au Mondial nord-américain en 2026.
Selon Onda Cero, la confirmation de Cesc Fàbregas à la tête de Como en Serie A, l’un des clubs envisagés pour un premier poste aurait définitivement orienté Davide Ancelotti vers la continuité. Par ailleurs, le staff technique qui accompagnait Carlo Ancelotti à Valdebebas suivra également l’aventure brésilienne, à l’exception d’Antonio Pintus et de Luis Llopis, qui devraient rester au Real Madrid pour épauler Xabi Alonso, annoncé comme le successeur du tacticien Italien dans deux semaines.
Carlo Ancelotti, de son côté, ne fera pas de demi-mesure. Contrairement à certaines rumeurs évoquant une résidence maintenue à Madrid ou à Londres, le technicien italien a choisi de s’installer au Brésil dès la fin de saison. Une manière forte de démontrer l’importance qu’il accorde à ce défi avec la Canarinha, et d’y impliquer pleinement son fils.
Dernier rendez-vous en Liga samedi prochain contre la Real Sociedad, au Santiago Bernabéu. Une soirée d’émotion en perspective pour Carlo Ancelotti, mais aussi pour Davide Ancelotti, dont le départ marque la fin d’un cycle… sans encore ouvrir le suivant.
Edgar Yon