Droits TV – Ligue 1 : Olivier Létang (LOSC) reconnaît « qu’un certain nombre d’erreurs ont été commises » | OneFootball

Membre du conseil d’administration de la Ligue de Football Professionnel, Olivier Létang a reconnu que des « erreurs avaient été commises » par les dirigeants du football français ces dernières années. Il se projette cependant avec optimisme vers l’avenir.

Alors que les dernières semaines ont été très agitées entre DAZN, diffuseur principal de la Ligue 1, et la Ligue de Football Professionnel (LFP), Vincent Labrune a brisé le silence en s’attardant sur le piratage, qui représente « 300 millions de perte chaque année », et les prix prohibitifs pratiqués par DAZN. Les paroles ne remplacent pas les actes et, à l’aube du sprint final, le football français ne trouve plus son public. Comment remédier à cette problématique ? Olivier Létang, membre du conseil d’administration et président du LOSC, a récemment évoqué le sujet lors d’un entretien réalisé dans le cadre de l’ECA (European Club Association) Club Connect s’étant déroulé à Madrid une semaine auparavant. Il appelle à la réflexion et à la recherche de compétences.

Nécessité de compétences

« Il se passe beaucoup de choses. C’est mon avis, mais il y a probablement trop de politique aussi, avoue et juge Olivier Létang après avoir pris une longue inspiration. Aujourd’hui, on manque de vision et de stratégie pour le football professionnel français. Comme tout le monde, je suis sensible à ce qu’il se passe. Je suis membre du conseil d’administration de la Ligue. Je n’y étais pas avant, mais je me compte quand même parmi les acteurs et nous avons commis un certain nombre d’erreurs, reconnaît le dirigeant lillois. Il ne faut pas les reproduire et, surtout, se poser les bonnes questions pour que l’on puisse être performant à l’avenir. »

Malgré les obstacles, Olivier Létang fait « toujours preuve d’optimisme » lorsqu’il se tourne vers l’avenir. Il existe, de son point de vue, des solutions pour relancer la machine : « Je suis toujours optimiste. A partir du moment où on est là, on est vivant, résilient, on n’abandonne jamais. Il y a toujours des solutions, à condition d’avoir la bonne vision, la bonne stratégie, bien réfléchir, et apporter également beaucoup de compétences », conclut ainsi le président du LOSC. Les conditions seront-elles remplies un jour ? Là subsistent les interrogations.