Evect
·11 January 2025
Evect
·11 January 2025
Présent ce vendredi midi en conférence de presse avec Eirik Horneland, Pierre Ekwah est revenu sur le succès des Verts face à Reims (3-1) et veut désormais se projeter sur la reste de la saison, sans trop s’attarder sur le visage montré contre les Rémois.
Pierre Ekwah : "Il n’y a pas vraiment eu de surprise avec ce succès contre Reims (3-1), nous étions surtout ravi que le projet de jeu ait fonctionné. Tout n’a pas été parfait bien entendu, mais globalement ça a marché. Nous étions contents et je crois que le staff l’était tout autant que les joueurs. Quand on change de coach, il y a d’autres consignes, il y a un style différent, c’est nouveau par rapport à tout ce que j’ai connu en carrière avant. On s’est adapté, on a écouté et on a fait le truc à fond, à savoir presser haut et se montrer agressif tout en gardant le ballon. Dans le football moderne, on sait que tenir 90 minutes sur ce genre de rythme c’est difficile, à nous de commencer par 45 minutes, puis 60 minutes et enfin sur la totalité d’une rencontre. On va le faire ! Nous sommes sur la bonne voie. En procédant ainsi, on doit faire en sorte que les équipes adverses n’aient pas le temps de nous mettre en difficulté.
Vous me demandez si j’ai pris du plaisir ? Nous avons remporté le match et donc la lecture de la rencontre est différente lorsqu’on gagne. Je vous réponds donc que je n’ai pas forcément pris plus de plaisir, c’était différent, c’est tout. Le plaisir il est présent quand je joue au football, j’en ai pris face à Reims, plus haut sur le terrain, oui mais, j’en ai aussi pris les matchs précédents où je descendais plus bas pour venir m’intercaler entre les défenseurs. Je m’adapte aux demandes de mes coachs, juste comme on a gagné face à Reims, tout le monde a le sentiment que les joueurs ont pris plus de plaisir. Forcément il y a du plaisir quand tu gagnes et qu’il y a des résultats immédiats. Tu as envie de travailler encore plus dur. Cette victoire a redonné le sourire au groupe, au club, au staff et aux supporters mais il ne s’agissait que d’un match, à la fin de saison, on aura oublié cette victoire 3-1 contre Reims, on doit voir plus loin et enchainer.
Ce n’est pas nouveau pour moi que je donne le tempo sur le terrain, ça a bien pris contre Reims donc cela se remarque davantage. Dans une animation tactique différente, le système de jeu m’a bien convenu, c’est bien mais il faut le faire sur toute une saison. Le coach a de la voix (rires), il met de l’intensité dans ses paroles et dans ses mouvements quand il demande des choses. On doit retranscrire son énergie sur le terrain, les séances montent en intensité petit à petit. Quand il (ndlr, Horneland) est arrivé, ses premiers mots dans le vestiaire c’était pour dire que nous étions capables et qu’il ne fallait pas stresser face à la difficulté. Jouer à Saint-Étienne génère un certain poids sur tes épaules, quand tu es dans une mauvaise série, ta confiance peut en prendre un coup. Le coach est arrivé avec ses idées et un discours dans lequel il nous explique qu'il croit beaucoup en nous."
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