EXCLU : son passé de joueur, la différence L1/L2, le bon entraîneur... L'Instant Tactique d'Alexandre Dujeux | OneFootball

EXCLU : son passé de joueur, la différence L1/L2, le bon entraîneur... L'Instant Tactique d'Alexandre Dujeux | OneFootball

Icon: OnzeMondial

OnzeMondial

·29 March 2025

EXCLU : son passé de joueur, la différence L1/L2, le bon entraîneur... L'Instant Tactique d'Alexandre Dujeux

Article image:EXCLU : son passé de joueur, la différence L1/L2, le bon entraîneur... L'Instant Tactique d'Alexandre Dujeux

Alexandre Dujeux, l'entraîneur d'Angers, se prête au jeu de l'Instant Tactique dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial.

Alexandre Dujeux, qui réussit pour le moment sa mission maintien avec le SCO Angers, évoque son métier de coach dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne. Morceaux choisis.


OneFootball Videos


Le passé de joueur, un avantage ?

« Non, je ne pense pas. Il y a tout un tas de garçons qui se sont construit avec beaucoup de travail, beaucoup de réflexion, beaucoup d’échanges avec les garçons qui ont joué. J’ai connu des gens dans mes staffs qui n’avaient pas joué à haut niveau et qui pourtant étaient très pertinents avec la bonne analyse. Alors, forcément, ils n’ont pas la crédibilité terrain comme peuvent l’avoir les grands joueurs, mais pour moi, ils sont également très bons avec un cursus différent et des idées peut-être différentes. Nous, les anciens joueurs et je m’inclus là-dedans, quand on a baigné tout le temps dedans, peut-être qu’on n’a pas la même réflexion, peut-être que ces garçons qui n’ont pas joué ont travaillé tellement qu’ils ont développé tout un tas de choses. Dans un staff, celui qui n’a pas joué peut apporter énormément. »

La différence de philosophie de jeu entre L1 et L2

« Nous l’année dernière, par exemple, on jouait sensiblement différemment par rapport à ce qu’on fait cette année parce qu’on s’adapte. L’année dernière, on avait beaucoup le ballon, donc on avait des sorties de balle, des cheminements, l’idée d’attaquer les défenses adverses avec une possession de balle supérieure à celle de cette année. Cette année, on est promu, on rencontre de grandes équipes, on est obligé de s’adapter car on ne fait pas toujours ce qu’on veut avec le faible temps de possession qu’on peut avoir. Les grandes idées, c’est d’essayer de ressortir le ballon de derrière, au sol, avec l’apport des centraux qui est très important puisqu’on leur demande de casser des lignes. Les latéraux ont aussi une grande importance dans le contournement. Les milieux de terrain, eux, doivent se déplacer les uns par rapport aux autres pour pouvoir offrir des solutions de passes vers l’avant. Et dans les 30 derniers mètres, on demande aux attaquants d’amener beaucoup de profondeur par les courses ou par la percussion balle au pied. Ce sont les grandes idées avec un schéma qui n’est pas toujours immuable. Cette année, on n’est pas toujours en capacité de réaliser le pressing tout le temps, on saute les lignes de temps en temps pour jouer les seconds ballons. Sans le ballon, l’idée c’est d’essayer de récupérer le ballon très vite, d’essayer de faire du contre-pressing. Et quand on ne réussit pas ça, on cherche à former un bloc équipe qui défend en avançant avec l’apport de tout le monde. »

Sa définition du bon entraîneur

« Le bon entraîneur, c’est celui qui arrive à synthétiser toutes les infos. Elles sont très, très, très nombreuses toutes ces infos qui nous parviennent : des membres du staff, de l’entourage du club, des joueurs… Il y a plein de choses qu’on doit synthétiser. Il faut être capable de clarifier et de garder le meilleur. Moi, l’idée du bon coach, c’est celui qui vient avec un cadre de travail assez précis et qui s’améliore au fil du temps grâce à toutes les forces vives présentes autour de lui. Il doit être en capacité d’avoir ses convictions, ne pas être toujours dans l’indécision parce qu’il y a trop de choses qui le perturbent. »

Sa vision de la causerie d'avant-match

« On essaye de parler, de montrer des images. C’est ça le cadre pour avoir des idées claires. Il y a une introduction, un contexte, une conclusion pour essayer d’aborder le motivationnel et au milieu, ce sont des causeries avec des notions tactiques. Ça peut changer parfois, on peut inverser, l’idée, c’est de surprendre en variant régulièrement. »

Découvrez l'intégralité de l'interview d'Alexandre Dujeux dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne.

Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.

View publisher imprint