FC Nantes – Kombouaré est le huitième coach le mieux payé de Ligue 1 | OneFootball

Alors que L’Équipe a publié ce mercredi les salaires des entraîneurs de Ligue 1, une donnée ne passe pas inaperçue du côté du FC Nantes. Antoine Kombouaré, revenu sur le banc des Canaris en cours de saison dernière, touche 100 000 € brut mensuels, soit l’un des plus hauts salaires du bas de tableau.

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Un montant qui suscite des questions à l’heure où Nantes pointe à une modeste 13e place, avec 27 points en 26 journées. Si Kombouaré n’est pas le technicien le mieux payé de l’élite (loin derrière Luis Enrique et ses 1 M€/mois), il devance tout de même de nombreux collègues positionnés devant lui au classement, comme Will Still (Lens, 100 000 €), Liam Rosenoir (Strasbourg, 150 000 €) ou encore Éric Roy (Brest, 70 000 €).

Un contrat fixe, un rendement discutable

Ce qui interpelle surtout, c’est la nature de son contrat. Kombouaré bénéficie d’un salaire fixe sur deux ans, sans clause évolutive liée aux résultats. Un engagement ferme qui pourrait peser sur les finances nantaises si les performances sportives ne suivent pas.

Arrivé en pompier de service pour sauver le club de la relégation, le Kanak n’a, pour l’instant, pas redressé durablement la barre. Nantes reste englué dans la deuxième moitié du tableau, avec une attaque en panne (29 buts en 26 matchs) et une défense souvent dépassée (43 buts encaissés).

Salaire vs classement : le grand écart

Comparé à ses homologues, le rapport salaire/rendement n’est pas à son avantage :

Parmi tous ces entraîneurs, Kombouaré est le seul à conjuguer un salaire relativement élevé avec un classement qui frôle dangereusement la zone rouge. Une situation d’autant plus préoccupante que plusieurs clubs, avec des moyens bien moindres, font mieux.

Un choix à revoir ?

Si Kombouaré conserve encore la confiance d’une partie de la direction grâce à son attachement au club et son autorité naturelle, son coût interroge dans un contexte où Nantes n’a plus droit à l’erreur. Le maintien est en bonne voie, mais l’investissement sur le banc pourrait bien être jugé insuffisamment rentable en cas de mauvaise fin de saison.