Lensois.com
·24 January 2025
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·24 January 2025
Un sourire jusqu’aux oreilles au moment de descendre les marches de l’amphithéâtre, témoignant de son bonheur d’être ici. Goduine Koyalipou est le petit nouveau de la bande. Mais il l’avoue, c’est comme s’il avait toujours joué ici. Rencontre avec la nouvelle arme offensive du Racing Club de Lens.
Lensois.com : Goduine Koyalipou, on a l’impression que ça roule déjà pour vous à Lens alors que vous êtes arrivé il y a tout juste deux semaines. Oui, ça se passe très bien pour moi. Je suis très content d’être ici et je remercie tout le monde, le club, les joueurs, vraiment. Je me sens bien et c’est vrai que je me suis adapté vraiment très vite ici parce que, comme je l’ai dit la dernière fois, je me sens comme à la maison. C’est comme si j’avais toujours joué avec eux et ça se passe bien. Même à l’entraînement, tout le monde m’a bien accueilli et en plus, j’ai eu la chance de jouer à la maison la semaine dernière. C’est une fierté pour moi. Donc je remercie le public aussi.
Comment vous avez trouvé Bollaert-Delelis ? C’était incroyable. Il faut y jouer pour le comprendre. Je suis très content et c’est dommage qu’on ait perdu, mais je suis très fier d’avoir joué ma première à la maison. À Bollaert, tout est différent. À l’échauffement, c’est déjà full. Je ne sais pas comment expliquer, mais c’est incroyable. Même quand je suis sorti, j’étais énervé, mais tout le monde m’applaudit. C’est comme si j’avais marqué alors que je n’ai pas marqué. Je les remercie vraiment. Je n’ai jamais connu ça auparavant, donc je suis très fier. Moi, je sais à quel point c’est important. Pour moi, quand je suis sur le terrain, quand on crie, qu’on t’encourage, qu’on te donne de l’amour, tu ne peux qu’être meilleur.
Qu’est-ce que vous saviez du club avant de le rejoindre ? J’avais joué contre Lens, c’est vrai, quand on était en Ligue 2. Je crois que j’avais marqué, je ne suis pas sûr (il a effectivement marqué lors du 2-2 entre Niort et Lens). Mais on savait déjà que c’était une grosse équipe, c’est un grand club. Le fait de venir ici, franchement, pour moi, c’est un rêve, comme je le dis. Je sais que c’est un grand club, avec les supporters, c’est incroyable. Pour être honnête, pour moi, on fait partie des meilleurs supporters en Europe.
Parlez-nous de votre profil et de votre complémentarité avec M’Bala Nzola ? Ça se passe très bien avec Nzo. On est tous les deux devant, que ce soit avec Nzo ou Angelo (Fulgini), ça se passe très bien. Je m’entends bien avec tout le monde. Les entraînements se passent bien. Et c’est le football. On comprend le même football. Franchement, je prends du plaisir à jouer avec eux. Ils me conseillent beaucoup, donc j’apprends.
Comment vous vous sentez sur le front de l’attaque ? Je m’adapte. Je m’entends bien avec tout le monde. Ça ne me dérange pas de jouer avec des ailiers, à deux. Je me sens mieux en attaque, c’est sûr. Je me sens mieux devant. Je peux aller partout. M’Bala, je connais son profil. Je connais ses qualités. Je sais qu’il peut prendre la profondeur. Il peut venir au ballon. Je peux faire de même. On essaie de travailler à l’entraînement. On communique beaucoup. Je pense que ça nous aide. Au fur et à mesure, ça va être de mieux en mieux.
Qu’est-ce qui est différent de ce que vous avez pu connaître par le passé ? L’intensité est beaucoup plus haute. Et on travaille tellement dur. Parce que la Ligue 1, c’est dur aussi. Il faut le dire. Je m’adapte vite. Ça va pour l’instant, ça se passe bien.
Votre série de buts vient de s’achever face à Paris, comment qualifier cette belle période ? Franchement, je ne saurais pas vous dire. Je travaille dur. Comme on dit, le travail paye. Quand j’ai marqué contre le Havre, j’étais trop content. C’est mon premier match en Ligue 1, avec mon équipe. Je marque et on gagne en plus. C’est un rêve pour moi.
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