Guardiola : "Cristiano était un monstre et le père de ce monstre est Messi" | OneFootball

L’entraîneur de Manchester City, Pep Guardiola, a tenu une conférence de presse très juteuse ce mardi. Il y a évidemment commenté le Ballon d'Or décerné à son joueur, Rodrigo Hernández.

"Que dire de plus… Tout d’abord, félicitations à Rodri, à sa famille et à ses amis. C’est une nouvelle incroyable pour lui et, bien sûr, pour nous tous, pour l’ensemble de Manchester City et pour tous nos supporters. J’espère que cela lui donnera l’énergie nécessaire pour bien récupérer la saison prochaine et être à nouveau avec nous", a déclaré le technicien, avant d’évoquer l’absence du Real Madrid au gala.

"Il n’y a rien à dire. S’ils ne veulent pas y aller, ils n’y vont pas… S’ils ne veulent pas féliciter, ils ne félicitent pas. Ce n’est pas grave. Manchester City n’est pas là pour juger ce que les autres clubs décident, ce qu’ils doivent faire. Pour nous, la saison dernière, Haaland a remporté le triplé… il a marqué plus de 50 buts, et je lui ai dit : "Tu dois déjà te contenter d’être très, très heureux d’être parmi les nommés au Ballon d’Or".

Pep Guardiola a également fait référence à la rivalité entre Leo Messi, 8 fois Ballon d'Or, et Cristiano Ronaldo, qui en a lui remporté 5 dans sa carrière. "Personne ne pouvait battre Messi, seulement Cristiano. Cristiano était un monstre et le père de ce monstre est Messi. Ils ont tous les deux réalisé quelque chose d'incroyable au cours des 20 dernières années. Peut-être que Xavi et Iniesta le méritaient à l'époque, alors je pense qu'hier Rodri a réalisé ce que le football espagnol méritait au niveau mondial".

"Si Vinicius avait gagné, ça aurait été mérité"

Il ajoute : "Vinicius aurait-il dû gagner ? Peut-être, mais c’est ce qui s’est passé. Ce sont les journalistes, et non un groupe d’élite, qui décident de ce qu’ils doivent faire. C’est quelque chose qui se passe dans le monde entier, ce n’est pas un vote dans un seul pays. Il y a des opinions différentes dans le monde entier. C’est pour ça que le football est beau. Si Vinicius avait gagné, cela aurait été plus que mérité, comme la saison dernière pour Haaland, où il n’a pas gagné. Il était là, il était heureux et il a félicité Leo. Si vous votez, vous devez accepter le résultat. C’est simple. Parfois on aime, parfois on n’aime pas, mais ça n’a pas d’importance".