Guillaume Allanou (Saint-Brieuc) : "On ne fait pas le même sport qu'eux" | OneFootball

Guillaume Allanou, le président-entraîneur de Saint-Brieuc, a réagi à l'élimination de la Coupe de France face au PSG.

L'épopée s'arrête là pour le Stade Briochin. Notamment tombeur du Havre (L1), d'Annecy (L2) puis de Nice (L1) sur son parcours, Saint-Brieuc a logiquement été stoppé net par le Paris Saint-Germain ce mercredi 26 février (0-7). Au Roazhon Park de Rennes, le pensionnaire de National 2 n'aura pas pesé bien lourd pour espérer rivaliser avec l'équipe de Luis Enrique. Mais ça, Guillaume Allanou le savait bien avant le coup d'envoi.

"Ils sont en mode rouleau-compresseur"

"C'est paradoxal parce que je hais la défaite et là, en prendre sept, dans un contexte normal, je ne vous parlerais pas beaucoup, a plaisanté le président-entraîneur des Griffons après la rencontre. Mais là, on vient d'en prendre sept contre l'une des meilleures équipes du monde. On n'a pas à rougir, on fait match nul avec Brest (en référence à la défaite 7-0 en barrage retour de Ligue des champions, ndlr). Blague à part, on ne fait pas le même sport qu'eux. C'est surtout le parcours, je suis très fier de mes joueurs, je suis content d'avoir fêté ça avec du public. On a vécu une aventure humaine extraordinaire qui continuera. On va avoir plein de beaux souvenirs à partager donc c'est top", a souligné Guillaume Allanou.

L'homme à tout faire du club breton est ensuite revenu plus précisément sur le déroulé de la rencontre, en assurant ne pas avoir été "spectacteur" : "J'ai essayé d'être acteur au moins une mi-temps. À 2-0, on est encore en vie et le premier objectif était d'être en vie le plus longtemps possible. En foot, c'est le troisième but qui compte et il est arrivé au bout de deux minutes en deuxième mi-temps, ça s'est vite éteint. J'ai dit à mes joueurs d'y croire à la mi-temps et que le troisième but devait être pour nous mais ça n'a pas été le cas", a-t-il regretté, avant de se montrer admiratif du PSG. "C'est joli à regarder, ce sont des joueurs talentueux, rapides, techniques, il n'y a pas de faille. Ce que je trouve très respectueux - et c'est la patte Luis Enrique - c'est que même à 6-0, ils ne nous donnent rien, ils défendent comme des chiens. C'est le plus beau, ils sont en mode rouleau-compresseur et on montre à tout le monde - la France et l'Europe entière - qu'on veut tout dominer. Et c'est la meilleure marque de respect pour nous", a terminé par estimer le technicien briochin.

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