"La classe" : la savoureuse anecdote de Denis Le Saint (Brest) sur Nasser al-Khelaïfi | OneFootball

Denis Le Saint, le président du Stade Brestois, a confié une savoureuse anecdote au sujet du président parisien Nasser al-Khelaïfi.

Ils auront marqué les esprits. Et l'histoire. Qualifiés pour la première campagne européenne de l'histoire du Stade Brestois cette saison, les partenaires de Brendan Chardonnet ont effectivement fait mieux que de se défendre en Ligue des champions. Les Bretons ont, longtemps durant la première phase, étaient la sensation de la compétition, avec leurs succès sur Sturm Graz (2-1), le RB Salzbourg (4-0), le PSV Eindhoven (1-0), le Sparta Prague (2-1) ou encore le nul contre le Bayer Leverkusen (1-1). Malgré des défaites (logiques) contre le Barça (0-3), le Real Madrid (0-3) ou encore le Shakhtar Donetsk (0-2), les Finistériens ont poussé la performance jusqu'aux barrages, où ils ont eu le malheur de croiser la route d'un Paris Saint-Germain en pleine montée en puissance (0-3 ; 0-7).

"Tout ça pour dire que les très grands, ils savent faire"

Pour autant, le président brestois Denis Le Saint ne semble pas tenir rigueur au PSG d'avoir stoppé la magnifique épopée des hommes d'Éric Roy. Au contraire, le dirigeant a préféré saluer et retenir la classe de son homologue parisien Nasser al-Khelaïfi au moment de la double confrontation de février. Une anecdote confiée ce mercredi 14 mai au journal L'Équipe, en marge de la projection d'un film consacré à l'aventure continentale du SB29.

"Quand on fait le dîner à Paris avec le président Nasser, dans le protocole, il y a l'échange des cadeaux. Déjà, la nappe était rouge et blanche, le dessert au nom du Stade Brestois. Il avait demandé que le repas soit fait avec des produits de notre entreprise. Déjà, l'attention, j'étais un peu surpris", glisse Denis Le Saint, avant de poursuivre.

"Après, quand on quitte l'endroit où on déjeune, il prend nos cadeaux, il nous accompagne jusqu'en bas, et il me dit : 'Vous rentrez comment ?' Bah, l'hôtel est à 300 mètres... On rentre à pied. 'Non, vous ne rentrez pas à pied.' Il appelle le van, un gars descend, il prend nos cadeaux, il les met dans le coffre, et il dit : 'Montez dans le van.' On lui dit qu'on a à peine 300 mètres à faire à pied... Puis, il monte avec nous et nous dépose devant la porte. Là, je dis : la classe quand même. Il n'était pas obligé. Tout ça pour dire que les très grands, ils savent faire. Et moi, maintenant, je n'ai qu'une envie, c'est de toujours bien accueillir l'équipe adverse", termine-t-il.

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