Le Petit Lillois
·30 November 2024
Le Petit Lillois
·30 November 2024
Impressionnant en Ligue des Champions, vainqueur du Bologne FC (1-2), le LOSC a été couvert d’éloges sur les plateaux. Mais avec Montpellier, un piégeux obstacle se dresse encore devant les Dogues. Daniel Riolo s’explique dans l’After Foot, ciblant la principale difficulté lilloise.
Invaincu depuis trois rencontres consécutives sur la scène européenne, le LOSC a fait la passe de quatre ce mercredi en surpassant le Bologne FC (1-2) dans le cadre de la cinquième journée de Ligue des Champions. Cette fois-ci, les Dogues se sont appuyés sur Ngal’ayel Mukau (20 ans), auteur d’un doublé dans un positionnement inédit, un cran plus haut derrière Jonathan David : « À chaque fois qu’ils sortent un gamin, un jeune, en Ligue des Champions, ça marche. Comme (Ayyoub) Bouaddi, que l’on a véritablement découvert en Ligue des Champions, ils respirent la sérénité, la tranquillité. Les mecs sont à l’aise à Lille« , s’extasie Daniel Riolo au coup de sifflet final, sur les ondes de la radio RMC.
Quatrième en Ligue 1 à l’issue de la saison écoulée, le LOSC arrachait sa qualification pour la Ligue des Champions en venant à bout du Fenerbahçe SK et du Slavia Prague lors des tours préliminaires en août. Quelques mois plus tard, voilà que ses hommes (12e, 10 pts) frappent à la porte du Top 8, soit les places qui permettent d’accéder aux huitièmes de finale de la compétition. Champion du monde en 1998, Emmanuel Petit a tenu à s’exprimer sur le cas de Bruno Genesio, qu’il veut saluer pour les belles performances lilloises : « Je l’avais encensé sur le dernier match, parce qu’il avait fait des choix forts. Est-ce une surprise, un hasard, de le voir performer depuis plusieurs années contre les plus grands d’Europe en Ligue des Champions ? En tant qu’ancien joueur, quand je vois les images à la fin du match, cette joie du banc… C’est peut-être facile à dire, mais ils sont allés voir le coach. Pour moi, ça veut tout dire », lance-t-il dans l’After Foot, frappé par ces images.
Sous le regard interrogatif des autres membres de l’équipe présents autour du plateau, Emmanuel Petit s’explique en prenant son expérience personnelle comme exemple : « Les fois où je l’ai fait après une grande victoire, je ne les compte même pas sur les doigts d’une main. Cela veut dire beaucoup de choses dans la relation qu’il peut avoir avec ses joueurs. […] Quand tu arrives à ce genre de choses, tu touches l’humain, et c’est là que tu peux renverser des montagnes. Cette force collective est essentielle dans le sport collectif », souligne-t-il.
Daniel Riolo, de son côté, ne s’emballe pas encore. À ses yeux, la tâche la plus ardue attend encore le LOSC et son entraîneur : « La principale difficulté pour Genesio, sachant qu’il arrive parfaitement à gérer son équipe, à la disposer, à varier les systèmes et les positionnements, à faire des choix, ça va être de maintenir ce niveau de concentration et d’exigence le mercredi et le dimanche. Parfois, il peut y avoir une décompression naturelle chez les joueurs en championnat, sachant que l’aventure est belle en Coupe d’Europe et qu’elle est dans une formule plus longue que par le passé. Il y en a un des deux dans lequel tu as des étoiles, de gros enjeux… […] C’est là où il faudra bosser. Bruno Genesio va devoir lutter contre ça, parce que le reste il le fait. Il le gère parfaitement. […] On va voir, à Montpellier… », insistait-il, déterminé à patienter avec les Dogues. L’éditorialiste pourrait avoir des éléments de réponse dès dimanche, à 15 heures, à l’occasion de la treizième journée de Ligue 1 lors de laquelle le LOSC s’oppose à Montpellier, lanterne rouge.
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