Le derbi européen entre le Real Madrid et l’Atletico : un casse-tête pour la Liga | OneFootball

Une nouvelle fois, le calendrier devient un casse-tête, cette fois-ci pour LaLiga. Le Real Madrid jouera contre le Betis le dimanche 2 mars à 16h15, alors que l’Atlético affrontera l’Athletic dès le samedi 1er mars à 21h. Un écart qui offrirait aux Colchoneros un jour de repos supplémentaire avant le choc européen des huitièmes de finale, une donnée cruciale dans un enchaînement infernal de rencontres.

Cette différence pourrait contraindre la Liga à ajuster le programme. Si le match face à l’Atlético est fixé au mardi 4 mars, le Real demanderait logiquement à avancer son match contre le Betis au samedi. Dans le cas contraire, les Madrilènes pourraient exiger une compensation pour équilibrer les temps de récupération. Comme le souligne Diario AS, La décision appartient désormais à la Liga, qui devra jongler avec les impératifs des clubs et des diffuseurs : un Betis-Real déplacé, sans autre ajustement, poserait un problème à Movistar, sans grande affiche à diffuser du week-end.

La Liga face au calendrier des uns et des autres

Un simple décalage du Real au samedi ne suffirait pas forcément. D’autres clubs pourraient être impactés, notamment le Barça, qui joue contre la Real Sociedad à 18h30 ce jour-là. Un échange de programmation pourrait être envisagé pour éviter un week-end sans affiche majeure. Mais cela ne réglerait pas tout, car, selon As, Benfica, adversaire du Barça, n’a pas de match le week-end au Portugal, ce qui simplifie leur gestion.

En attendant, l’Atlético et le Real Madrid se préparent à un calendrier surchargé. Les Madrilènes doivent affronter Girone ce dimanche, le Betis, et le Rayo Vallecano en Liga, en plus de la Coupe et de la Ligue des champions entre ces matchs de championnat.

L’Atlético, de son côté, a des rendez-vous avec Valence dès demain, l’Athletic Bilbao avant le déplacement au Bernabeu, Getafe en championnat, puis le match retour contre le Real, et enfin le Barça en Liga et en Coupe. Dans ce marathon, chaque jour de repos compte, et les instances du football espagnol vont devoir se prendre la tête pour trouver des solutions qui conviennent à tout le monde.

Edgar Yon