Le Petit Lillois
·11 January 2025
Le Petit Lillois
·11 January 2025
Lucas Chevalier a été décisif dans ses cages à Auxerre ce vendredi, lors d’une rencontre durant laquelle le LOSC, neutralisé (0-0), voyait le podium lui filer entre les doigts. Ce nouvel échec n’est pourtant pas notable aux yeux du portier lillois.
L’année 2025 débute de manière frustrante pour les hommes de Bruno Genesio, auteurs de deux contreperformances lors de leurs deux premières sorties. D’abord à domicile, contre le FC Nantes (1-1), puis ce vendredi à Auxerre (0-0). Par deux fois, en cas de bons résultats, le LOSC avait l’opportunité de se hisser sur le podium : « Cela fait trois ans que je suis là et j’ai l’impression que l’on a toujours le même problème à chaque fois, qu’on n’arrive pas à prendre trois points sur ce genre de match, face à des équipes qui jouent dans un bloc bas, et que l’on manque les opportunités de monter sur le podium », s’agaçait d’ailleurs de lui-même Lucas Chevalier en zone mixte dans l’Yonne, alors que LOSC pourrait être sixième à l’issue de la dix-septième journée de Ligue 1.
Pour autant, lorsqu’il est véritablement interrogé sur le sujet, Lucas Chevalier prend du recul, refusant d’insister sur la mauvaise manie lilloise : « On ne peut pas parler de regret maintenant parce que l’on n’est qu’à mi-saison, rectifie-t-il d’entrée de jeu. On a aussi cette chance que des équipes comme Monaco, comme Lyon, comme Nice… ne prennent pas forcément toujours les points. Et puis il y aura aussi des confrontations directes. Si les équipes à côté de nous prennent autant de points que nous, aucun écart ne sera creusé. Donc non, il n’y a pas de grands regrets. On fera les comptes à la fin du championnat. Là, on pourra peut-être se dire ce match là et ce match-là, mais non, pas de regret. Il y a tellement de matchs qui viennent, avec trois tableaux (Ligue 1, Coupe de France, Ligue des Champion). On essaie juste de mettre les regrets de côté. On comptera en temps et en heure », nous répondait ainsi le dernier rempart du LOSC, à l’image d’un discours entonné par Gabriel Gudmundsson quelques jours plus tôt.
D’après ce raisonnement, il faudrait donc patienter jusqu’au mois de mai, soit lorsque le LOSC manquait la marche qui lui permettait de se qualifier en Europa League lors de la saison 2022-2023 (à Troyes), ou celle qui était synonyme de podium et de qualification directe en Ligue des Champions, contre Nice (2-2), lors de l’exercice précédent. Les années se suivent et se ressembleront peut-être encore dans le Nord.
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