Le Fussball
·10 May 2025
Les mots d’Uwe Koschinat avant d’affronter Osnabrück

Le Fussball
·10 May 2025
Avant le dernier match de la saison face au VfL Osnabrück, Uwe Koschinat s’est longuement exprimé en conférence de presse. Entre bilan humain, perspective sportive et ambitions personnelles.
Koschinat l’a rappelé d’entrée : « Un stade à guichets fermés et la possibilité de terminer meilleure équipe de la phase retour… c’est un objectif magnifique ». Même si la confrontation face à Osnabrück n’a plus de réel enjeu comptable, elle reste une belle occasion de finir fort. Surtout que, selon lui, « le championnat exige qu’on joue ce dernier match à fond, car le VfB Stuttgart a encore toutes ses chances de se sauver ».
Interrogé sur le poids de la mission accomplie, Koschinat a reconnu avoir eu un moment d’émotion après la victoire contre Sandhausen : « On s’est regardés avec mon staff, fiers de ce qu’on avait accompli. Et puis dans la seconde, on se disait déjà : ‘Ça ne suffit pas encore’. » Il a aussi tenu à saluer le soutien de sa famille, notamment sa femme, dans cette période intense. « À l’entraînement, on a senti que quelque chose était retombé. Le poids du maintien. »
À plusieurs reprises, Koschinat a insisté sur l’importance de l’équilibre humain dans un effectif : « On ne compose pas une équipe uniquement avec les meilleurs joueurs, mais avec les bons profils, les bons hommes. » Il a cité l’exemple de Jasula, recruté autant pour son influence dans le vestiaire que pour ses qualités sportives. Et il l’assume : certains départs, comme celui d’Ole Springer, peu connu du public, affectent la vie de groupe : « Il faut recruter aussi pour la cohésion. »
Malgré la pression du maintien, le RWE a anticipé l’avenir. Des prolongations précoces (Golz, Rios Alonso, Wieners) ont permis de poser des bases solides. « On a évalué en continu, chacun a été entendu. Maintenant, on entre dans la définition des profils. Il faut que le joueur colle à notre idée du jeu, mais aussi qu’il donne le bon feeling humain. »
Face aux légères critiques qui le réduisent à un « pompier de service », Koschinat répond franchement : « Oui, j’ai quelque chose à prouver. Dans le sport de haut niveau, tu dois toujours prouver. Celui qui a réussi doit recommencer, celui qui a échoué doit réagir. » Il espère maintenant pouvoir démarrer une saison dès la première journée, avec un projet stable, une dynamique installée.
Mais au fond, son vrai idéal est ailleurs : « La vraie performance, c’est celle de Frank Schmidt. Avoir un tel impact dans un club, sur des années, avec constance et renouvellement… c’est ça la discipline reine. » Trop tard pour lui à Essen ? Il sourit : « Je suis peut-être déjà un vieux bonhomme pour ça. J’ai pris un autre chemin. »
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Crédit photo : Christof Koepsel/Getty Images for DFB
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