Evect
·8 May 2025
Ligue 1 - J32 : La Direction Technique de l'arbitrage rend son analyse

Evect
·8 May 2025
Cette semaine, pas d'analyse concernant l'AS Saint-Étienne pour la Direction technique de l'arbitrage (DTA). Une seule décision arbitrale a d'ailleurs été analysée par la DTA : la situation de pénalty pour Lyon face à Lens ce week-end. Suite à une main dans la surface lensoise, M. Stinat n'a pas sifflé de pénalty et la VAR n'a pas jugé bon d'intervenir comme le rappelle la DTA : "Un ballon, renvoyé en dehors de la surface de réparation lensoise, est repris par le joueur lyonnais n°32 qui frappe en direction du but. Le joueur lensois n°27 dévie alors le ballon en tendant sa jambe gauche. Il tombe au sol en arrière et le ballon vient ensuite toucher son bras gauche. Sur le terrain, l’arbitre perçoit la déviation du ballon par la jambe du défenseur, sans toutefois identifier le second contact avec le bras. Il laisse le jeu se dérouler. L’arbitre vidéo analyse la situation et, prenant en compte la position du bras dans la chute naturelle du défenseur en arrière, valide la décision initiale."
Si les Lyonnais ont encore crié au scandale d'arbitrage ce week-end après ce pénalty non sifflé, la DTA explique que c'est la bonne décision qui a été prise par le corps arbitral. Non pas parce que le ballon est contré par le pied du joueur lensois auparavant mais plutôt parce que le bras du défenseur se trouve dans une situation qui résulte du mouvement global de son corps, et qu'il n'y a donc pas d'augmentation artificielle de la surface de son corps : "Le fait que le ballon ait d'abord touché la jambe du défenseur avant d'entrer en contact avec le bras n'est pas un élément suffisant pour ne pas siffler pénalty. D'ailleurs, la DA rappelle que ce critère ne figure pas dans les Lois du jeu. Ensuite, au moment du contact avec le ballon, le bras du défenseur se trouve dans une position qui résulte du mouvement global de son corps, pour amortir la chute du défenseur : il n'y a donc pas d'augmentation artificielle de la surface couverte par le corps du défenseur. Par conséquent, le contact entre le bras et le ballon n'est pas sanctionnable. La décision prise sur le terrain de ne pas accorder de pénalty était bien celle attendue."