LOSC – Dortmund : « Cela reste du 50/50 » pour Bruno Genesio, qui ne veut pas « de pression négative » | OneFootball

LOSC – Dortmund : « Cela reste du 50/50 » pour Bruno Genesio, qui ne veut pas « de pression négative » | OneFootball

Icon: le11

le11

·11 March 2025

LOSC – Dortmund : « Cela reste du 50/50 » pour Bruno Genesio, qui ne veut pas « de pression négative »

Article image:LOSC – Dortmund : « Cela reste du 50/50 » pour Bruno Genesio, qui ne veut pas « de pression négative »

Après une très belle phase principale, ponctuée dans le top 8, le LOSC est désormais en position de rallier les quarts de finale de la Ligue des Champions pour la toute première fois de son histoire. Pour cela, les Dogues devront vaincre Dortmund, mercredi (18h45). Un match que Bruno Genesio veut aborder avec sérénité, refusant au passage le costume de favori.

Bruno, comment faire pour ne pas être paralysé par l’enjeu ?

Je n’ai pas pour habitude de beaucoup parler la veille des matches. Je vais le faire demain, avant le match. Ce qui est important, c’est de savoir qu’on a réalisé un parcours exceptionnel. On a envie qu’il continue, mais ce match doit être pris avec beaucoup de plaisir avant tout. Pour cela, il ne faut pas qu’il y ait de pression négative. Comme l’a dit mon homologue parisien, il faut être à 100% et pas à 110%, sinon vous surjouez et vous êtes inhibé. Il faut simplement se préparer comme on a l’habitude de le faire. On a déjà fait des performances de très haut niveau ici en Champions League. A nous de mettre les mêmes ingrédients, même si le contexte est un peu différent, avec un match à élimination directe. Si on a fait le maximum, on acceptera notre sort.


OneFootball Videos


Peut-on dire que le LOSC est le favori de cette double confrontation ?

Non, parce que le Borussia est le dernier finaliste de la Champions League. Pour aller en finale, ils avaient éliminé le PSG. Cela montre toute la qualité de cette équipe. Ils ont des joueurs extrêmement expérimentés, qui ont davantage l’habitude de jouer ce genre de match que nous. Sur leur parcours, ils ont trois victoires en quatre déplacements sur la phase de groupe. La seule défaite a été au Real, après avoir mené 2-0 si ma mémoire est bonne. Cela montre toute la qualité de cette équipe. Il est vrai qu’en championnat, elle n’a pas les résultats escomptés. Par contre, c’est une toute autre équipe en Champions League. Cela reste du 50/50 avant le match retour.

En quoi votre expérience, d’un point de vue personnel, des matches à élimination directe, peut être un atout ?

Lorsque vous avez déjà vécu certaines situations, c’est plus facile de les appréhender, de les prévoir, de les anticiper. Et, forcément, de dégager quelque chose de positif vis-à-vis de mon équipe. Si on a fait ces performances, c’est qu’on a la qualité. On a battu de grandes équipes, on est capables de le faire. Il faut avoir confiance en notre équipe, en nos moyens, tout en étant prudent, en faisant preuve d’humilité, de calme et de sérénité.

Etes-vous imprégné par l’aspect historique de ce match alors que le LOSC n’a jamais atteint les quarts de finale de la compétition ?

C’est l’un des dangers qui nous guette. C’est de penser à ça avant de penser au match et au jeu. La qualification, l’aspect historique pour le club, sera la conséquence de ce qu’on va faire sur le terrain. Il ne faut pas inverser les choses. Il faut simplement se concentrer sur ce qu’on a à faire pour atteindre cet objectif. D’autant que Dortmund nous a montré à l’aller que c’était une équipe très performante.

Je n’étais pas forcément rassuré de lire ou d’écouter ce que j’ai entendu sur leurs problèmes à l’entraînement. Souvent, cela peut créer un sentiment de révolte et resserrer les rangs. Bruno Genesio à propos du Borussia Dortmund.

Vous risquez d’affronter une équipe de Dortmund aux allures de bête blessée. N’est-ce pas un danger supplémentaire ?

Vous avez complètement raison. Je n’étais pas forcément rassuré de lire ou d’écouter ce que j’ai entendu sur leurs problèmes à l’entraînement. Souvent, cela peut créer un sentiment de révolte et resserrer les rangs. On sait aussi toute la force des équipes allemandes dans ces moments-là, pour savoir se reconcentrer, se démobiliser un événement. On ne s’attend pas du tout à une opposition facile, on s’attend à un match disputé, où il faudra être à 100% pour l’emporter.

En quoi ce retour à la maison est un avantage et qu’attendez-vous du public de Mauroy ?

Il faut simplement qu’ils vivent l’événement à la hauteur de ce qu’il est pour eux, aussi. C’est aussi pour eux qu’on joue. On a envie de transmettre des émotions fortes. Il faut qu’ils jouent leur rôle de 12e homme, même s’ils ne sont pas sur le terrain. Dans des temps forts ou les temps forts, ça peut donner des forces supplémentaires d’avoir 45 000 personnes qui nous poussent. Cela avait déjà été le cas à l’aller, même s’ils n’étaient que 4000. On les a beaucoup entendus et on avait aussi envie de donner le maximum pour eux. C’est quand même un avantage de jouer le retour à la maison, mais ça ne sera pas suffisant pour l’emporter. Il faudra beaucoup d’autres choses.

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport

View publisher imprint