Ludovic Obraniak : « Je me mets à l’opposé généralement, tout seul, pour ne pas entendre ce qui se dit, ce qui se fait. Je suis traumatisé par ce que j’entends parfois » | OneFootball

« Si on avait déjà des parents agressifs à notre époque quand on était jeune ? Il y en avait un qui faisait honte à tous les autres. Les parents venaient le chopper à la fin en lui disant ‘lâche la grappe à ton fils un peu !’ Le gamin revenait, il pleurait… Donc il y en avait un. Aujourd’hui, ils se sont multipliés. Si moi j’ai été embêté par ça ? Non, non parce qu’à cette époque-là on était plutôt dans un football où c’était l’expérience qui primait. C’est-à-dire qu’on mettait en lumière les joueurs expérimentés. Aujourd’hui on met en lumière les jeunes joueurs, qui sont devenus les actifs premiers des clubs. Ils vont les chercher… C’est aussi le système qui nous pousse à  faire ça. Aujourd’hui il y a des clubs qui mettent des options sur des gamins de 12 ans, des clubs pros ! Des clubs européens qui vont chercher des gamins de 12 ans. Je côtoie un peu parce que mon fils joue en U12 dans la banlieue lilloise et je m’écarte de tout ça. Je me mets à l’opposé généralement, tout seul, pour ne pas entendre ce qui se dit, ce qui se fait. Je suis traumatisé par ce que j’entends parfois. »

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