OnzeMondial
·25 April 2025
Nouvelle galère à plusieurs millions pour la LFP après les droits TV !

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·25 April 2025
La LFP a bien du mal à avancer ses dossiers sans trouver de nouvelles galères. En plus du problème brûlant des droits télés, un autre problème se dessine désormais, empêchant la Ligue d'empocher des millions supplémentaires.
La Ligue de Football Professionnel (LFP) se retrouve une nouvelle fois dans une situation délicate après ses difficultés liées aux droits TV. Après les tensions avec DAZN, son diffuseur principal, la LFP se heurte désormais aux opérateurs de paris sportifs. Comme l'explique l'Equipe, la Ligue a récemment décidé d'augmenter de 1 à 2 % le droit de pari qu'elle perçoit, une mesure qui ne passe pas auprès des sociétés gérant cette activité.
Actuellement, chaque opérateur reverse 1 % des mises engagées sur le football, un secteur où la L1 est particulièrement populaire. Cette taxe rapporte entre 8 et 9 millions d'euros chaque année à la LFP. Cependant, la décision d'augmenter cette redevance a provoqué la colère des opérateurs. Ces derniers estiment que cette hausse de 100 % est injustifiée, d'autant plus que, selon eux, la lutte contre la fraude et les paris illégaux ne relève pas de la LFP mais de l'Autorité nationale des jeux (ANJ).
La LFP justifie son choix par l'augmentation des coûts liés à la lutte contre la fraude et les jeux illégaux, ainsi que par la valorisation du droit d’organiser les paris. Elle pointe également la forte croissance des revenus des paris en ligne, passés de 382 millions d'euros en 2012 à 1,4 milliard en 2023. En outre, la Ligue fait valoir que d'autres événements, comme les Jeux Olympiques de Paris, ont obtenu des droits au pari à 2 %.
Mais les opérateurs de paris ne l’entendent pas de cette manière. Ils remettent en question l'argument de la valorisation du droit au pari, estimant que le championnat de France a perdu de son attrait et pourrait même ne plus trouver de diffuseur. Pour eux, la LFP, en difficulté financière, chercherait simplement à combler ses manques de revenus de manière facile. L'association des opérateurs s'inquiète aussi que cette décision puisse inspirer d'autres fédérations ou ligues à adopter des pratiques similaires.
Face à cette opposition, les sociétés de paris envisagent diverses actions, y compris saisir l'Autorité de la concurrence ou les tribunaux, à moins de parvenir à un compromis avec la LFP. Une nouvelle bataille judiciaire s'annonce donc, cette fois sur le terrain des paris sportifs, après le précédent conflit avec les droits télévisés.
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