le11
·7 January 2025
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·7 January 2025
Exclu à l’heure de jeu, quelques minutes après son entrée en jeu, pour une semelle mal placée sur la cheville de Djibril Sidibé, David Pereira da Costa a mené malgré lui le RC Lens à sa perte face à Toulouse (0-1), dimanche. Une décision expliquée par l’instance arbitrale après avoir fait jaser dans les rangs lensois.
Un véritable tournant. Dimanche, à la 59e minute, alors que le RC Lens continue de forcer le verrou toulousain sans y parvenir, David Pereira Da Costa et Djibril Sidibé s’apprêtent à disputer un duel. Le Violet s’empare du ballon avant le Sang et Or qui, dans la continuité de son geste qu’il tente de retenir, vient malgré tout écraser la semelle de son crampon sur le haut de la cheville de l’adversaire. Après avoir adressé un carton jaune à Pereira da Costa, Hakim Ben El Hadj change sa décision à la suite de la consultation des images vidéo.
« On peut en débattre pendant des heures », analysait à propos de cette situation litigieuse Will Still, qui préférait s’en prendre au manque de communication du corps arbitral pendant la rencontre. La direction de l’arbitrage a justement communiqué son analyse dans son traditionnel débrief des actions du week-end nécessitant un éclaircissement. « Les images n’excluent pas la mise en danger de l’intégrité physique du joueur toulousain, avec une semelle haute venant impacter directement le mollet de l’adversaire du haut vers le bas, écrit-elle. Le choix de l’arbitre principal de modifier sa décision initiale, en excluant le joueur lensois pour une faute grossière au sens de la loi 12, est donc validé. » De quoi couper court aux débats chez les supporters lensois ? Pas si certain, alors même que Jimmy Cabot avait ciblé l’arbitrage de Monsieur Ben El Hadj.
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
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