Une maîtrise totale et un collectif soudé, le LOSC impose sa loi à Rennes | OneFootball

Dominateur tout au long de la rencontre et porté par un collectif soudé, le LOSC a imposé son rythme face à une équipe rennaise en manque de solutions (0-2). Entre le retour héroïque de Nabil Bentaleb et une prestation collective aboutie, les Dogues ont confirmé leur solidité. Découvrez nos enseignements après ce match comptant pour la 22e journée de Ligue 1.

Bentaleb héroïque, un collectif récompensé

En cette soirée si spéciale, il aurait été difficile de ne pas mentionner l’incroyable entrée en jeu de Nabil Bentaleb après ses problèmes cardiaques l’ayant éloigné des terrains depuis le début de la saison. En jambes, le milieu algérien signera son retour par une frappe trouvant le chemin des filets à la 80ᵉ minute à la suite d’un arrêt de Brice Samba. Mais ce qui en résulte n’est sûrement pas seulement sa réalisation, mais sa course vers le banc lillois pour célébrer avec ses coéquipiers. Staff et joueurs, tous réunis, ce moment traduit la puissance collective de cette équipe qui n’aura douté à aucun moment lors de la rencontre.

Une rencontre dominée de bout en bout

Dès le début de la rencontre, le LOSC a su imposer son rythme à une équipe rennaise qui restait sur deux victoires consécutives. Avec 61 % de possession en première période puis 65 % en seconde, les Dogues ont privé les Bretons de ballon, notamment grâce à un milieu rayonnant ce soir. Une nouvelle fois, l’association de Benjamin André et d’Ayyoub Bouaddi ne cesse d’émerveiller tant la paire est complémentaire techniquement et physiquement. Puis, dans son ensemble, la prestation collective est à relever : que ce soit Lucas Chevalier, Chuba Akpom ou Mitchel Bakker, tous auront contribué à la victoire nordiste, permettant aux Lillois de revenir à la cinquième place du classement.

Un côté droit peu utilisé

Si le tandem Ismaily – Mitchell Bakker a performé, le LOSC n’a pas existé à l’opposé, la faute peut-être au nouvel alignement d’Hakon Haraldsson au poste d’ailier droit, qui peinait à servir Thomas Meunier dans ses dédoublements. Lors de la réception de ballons sur l’aile, l’Islandais a souvent privilégié de repasser par son milieu ou sa défense plutôt que de chercher une passe progressive. Un côté droit en manque d’allant et d’automatismes, ce qui se ressent particulièrement lors des offensives lilloises qui proviennent majoritairement du côté inverse, comme le deuxième but lillois inscrit à la 86ᵉ minute par Chuba Akpom sur une passe décisive de l’incontournable Mitchel Bakker.

Thomas ASSIOUI

Crédits photo : Anthony Bibard/FEP/Icon Sport