Vincent Labrune : « Un groupe s’est organisé pour nuire aux intérêts du foot français, aux miens et à ceux du président du PSG » | OneFootball

Au-delà de la crise financière liée au droit audiovisuels, l’ambiance délétère entre présidents de clubs de Ligue 1 a été révélée récemment dans un numéro de Complément d’Enquête (France 2) le 19 février. Une semaine plus tard, le président de la la Ligue de Football Professionnel (LFP) « contre-attaque » en une de L’Équipe. Vincent Labrune affirme dans le quotidien ne pas être « inféodé » à Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain et président de beIN Media Group, mais prend tout de même sa défense.

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« Quand on vous donne de l’argent, et même si ce ne sont pas les montants que j’attendais à titre personnel, on remercie les gens plutôt que de les insulter. Nasser Al-Khelaïfi se fait prendre à partie par deux présidents de club (John Textor, OL et Joseph Oughourlian, RC Lens). Il défend sa position. Il a vraiment le sentiment que le Qatar aide [..] Cette vidéo ne montre pas que Nasser dirige le collège mais que c’est un lieu d’échanges où tout le monde donne son point de vue. »

Sur ses rapports avec Nasser Al-Khelaïfi : « Les reproches qu’on me fait sur les liens avec Nasser et le Qatar sont incompréhensibles. De quoi parle-t-on ? On parle de calomnies et de fantasmes. Je rappelle que Nasser Al-Khelaïfi ne l’a pas soutenu quand j’étais candidat à la présidence de la Ligue en 2020 et que c’est moi qui ai mis fin, en 2023, au contrat de commercialisation de beIN concernant les droits télés internationaux […]  Ma seule boussole, c’est l’intérêt général. Mais je ne suis pas dupe qu’il y a un petit groupe d’individus, depuis 2024, qui s’est organisé pour nuire aux intérêts du football français en général, aux miens en particulier, et à ceux du président du PSG. Ce sont ceux qui n’ont jamais accepté le résultat de l’élection de septembre dernier où je rappelle que j’ai été élu à 86%. Ceci étant dit, j’ai fait le choix d’agir en responsabilité et de ne pas me soucier de ces querelles partisanes. »