Peuple-Vert.fr
·31 de marzo de 2025
ASSE : Caiazzo vole au secours de Nasser Al-Khelaïfi

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·31 de marzo de 2025
Bernard Caiazzo, ancien actionnaire de l'ASSE, a livré un interview pour le média Foot Mercato. Peu exposé médiatiquement depuis de nombreuses semaines, il s'est exprimé suite au complément d'enquête publié ce jeudi soir sur le président du PSG, Nasser Al Khelaifi. Extraits.
Bernard Caiazzo : "Sincèrement, ils ne connaissent pas le football. 9 mois d’enquête, je ne sais pas si le journaliste a travaillé dans le football… Mais nous expliquer qu’un président de club peut influencer les supporters en fonction des banderoles qu’ils mettent… C’est une plaisanterie. Ils ne se rendent pas compte. Si tu as un Marseillais, formé à Marseille qui part libre et signe au PSG, il pense que les supporters ne vont pas mettre des banderoles pour insulter sa mère, son père, son grand-père ? C’est malheureux hein, mais Nasser Al-Khelaïfi n’a pas un contrôle là-dessus. Et surtout comme si Nasser allait s’occuper de ça. Ils ne comprennent pas que Nasser, par exemple, il a aussi un rôle de président de l’ECA. Il discute avec Infantino, il ne va pas s’emmerder avec des histoires de tribunes."
Bernard Caiazzo : "Nasser, c’est moi qui le reçois pour la première fois à Paris. J’étais président du collège de Ligue 1. Je me suis disputé une fois avec lui, le jour de l’élection de Vincent Labrune. Car moi j’avais voté Labrune et Nasser ne voulait pas, il m’avait demandé de voter Denisot. On a eu un accrochage sévère. Mais ça arrive partout. J’en ai vu des accrochages moi. Une fois entre Jean-Claude Plessis et Jean-Michel Aulas. Ou entre Aulas et Diouf, j’ai même cru qu’ils allaient se mettre sur la gueule. J’ai été 14 ans au conseil d’administration de la Ligue, vice-président de la Ligue, j’ai le record absolu. J’ai dû rater une réunion en 14 ans. Et moi-même, j’ai eu des accrochages comme avec Thiriez, Aulas et même Olivier Sadran. Un jour, il m’a même dit "quand tu marches dans la rue, fais attention à qui est derrière toi", j’ai rigolé. Dans l’énervement, les gens peuvent dire des choses."
"Je vais vous dire. J’ai participé à tous les appels d’offre depuis 2008, BeIN a sauvé la situation plusieurs fois. Nasser a sauvé la situation. Et après il y a un problème de rentabilité. Nasser ne peut pas faire ce qu’il veut, jouer sur l’argent du Qatar. Les gens pensent qu’il peut sortir 600 millions comme ça, pour rendre service. C’est impossible".